« Prêter main-forte à la protection », voici comment Google entre en scène pour combattre les applications de prêt abusives. Le géant de la recherche souhaite sécuriser les données sensibles des utilisateurs en limitant l’accès des applications de prêt à ces informations.
Google a mis à jour sa Politique de prêts personnels sur le Play Store mercredi, introduisant de nouvelles restrictions qui empêchent les applications d’accéder aux informations telles que le stockage externe, les photos, les vidéos, les contacts, la localisation précise et les journaux d’appels. Ces changements prendront effet à partir du 31 mai.
Les applications proposant des prêts personnels ou facilitant l’accès à ceux-ci sont désormais interdites d’accéder à ces données sensibles. Cette décision fait suite à la recrudescence de comportements prédateurs de la part de certains prêteurs qui harcèlent les emprunteurs.
Google met en place de nouvelles restrictions pour protéger les données sensibles des utilisateurs des applications de prêt abusives.
Les incidents de harcèlement étaient particulièrement présents sur des marchés tels que l’Inde et le Kenya. Face à cette situation, Google a commencé par supprimer des centaines, voire des milliers, d’applications de prêt personnel du Play Store suite aux alertes des autorités et des banques centrales. De plus, la société a édicté des règles interdisant les applications de prêt sans licence.
Google a également introduit une exigence de documentation spécifique concernant les licences pour les applications d’apparence financière sur le Play Store au Pakistan, afin de prouver leur capacité à offrir ou faciliter le crédit. Les sociétés financières non bancaires dans ce pays ont également l’obligation de ne proposer qu’une seule application de prêt numérique sur le Play Store.
Les développeurs tentant de publier plusieurs applications de prêt numérique par institution financière s’exposent à la suppression de leur compte développeur et de tous les autres comptes associés, a averti Google.
Par le passé, Google a été critiqué pour son manque d’action contre ces applications abusives. En réponse, l’entreprise a mis à jour sa politique dans des pays tels que l’Inde, l’Indonésie, le Nigeria, le Kenya et les Philippines.
Alors, disons « au revoir » aux applications de prêt « empruntées » aux utilisateurs !
Source : Techcrunch