« Plus qu’un sentiment, c’est une réalité ! »
Les investisseurs en capital-risque lèvent et déploient beaucoup moins d’argent qu’il y a quelques années. Selon les dernières données de Pitchbook et de la National Venture Capital Association, le nombre total de transactions aux États-Unis a diminué de plus de 25% entre le premier trimestre de l’année dernière et celui de cette année. Moins de 3000 transactions ont été conclues entre janvier et fin mars, un ralentissement sans précédent depuis 2018.
La valeur des deals en phase avancée a également chuté drastiquement au premier trimestre. Exit l’ère des « méga-tours« . La valeur de ces deals a baissé pour le septième trimestre consécutif, atteignant 11,6 milliards de dollars.
Les investisseurs en capital-risque lèvent et déploient moins d’argent qu’auparavant.
Ce ralentissement a entraîné des effets en cascade. Au premier trimestre, la valorisation médiane pré-investissement en phase avancée a chuté de 16,9% par rapport au chiffre de l’année 2022, atteignant 54 millions de dollars, tandis que la valorisation moyenne a baissé de plus de 100 millions de dollars, passant à 159 millions de dollars.
En parallèle, les entreprises du portefeuille des investisseurs sont également bloquées dans une sorte de purgatoire des sorties (exits). Seulement 5,8 milliards de dollars de valeur ont été réalisés au premier trimestre, soit moins de 1% de la valeur totale générée en 2021. La fenêtre des introductions en bourse étant fermée – seulement 20 ont eu lieu au premier trimestre – la pression continue de s’accumuler au sein de l’écosystème.
Les détails sur ces chiffres peuvent être consultés ici. En attendant, restez à l’affût, car de nouvelles données seront dévoilées la semaine prochaine.
En somme, il semblerait que les investisseurs prennent moins de risque et mettent un peu la pédale douce. Et comme dirait l’autre : « Qui va piano, va sano… Mais aussi longtemps sera-t-il nécessaire d’y aller mollo ? »
Source : Techcrunch