Quels sont les enjeux cachés derrière l’acquisition de la startup Spiff par Salesforce ? Salesforce a récemment annoncé son projet d’acquisition de Spiff, une entreprise spécialisée dans l’automatisation de la gestion des commissions pour les équipes de vente, mais les termes financiers de l’accord restent non divulgués. Quelle stratégie se dessine derrière ce flou ?
Spiff, fondée en 2017, propose-t-elle réellement une interface révolutionnaire ? Avec un système low-code se vantant d’être à la portée de tous, Spiff a facilité la création de plans de compensation des ventes qui s’actualisent automatiquement en fonction des performances des équipes commerciales. Avec des intégrations natives aux systèmes CRM et ERP les plus courants, l’entreprise prétend pouvoir supporter les structures de commissions les plus complexes. Mais comment les représentants commerciaux en bénéficient-ils en temps réel ?
L’investissement de Salesforce dans Spiff est-il un coup de poker ou un coup de maître ? Ayant levée plus de 110 millions de dollars depuis sa création, la startup de Salt Lake City a notamment bénéficié d’un financement de Salesforce Ventures lors de la série B en 2021 et a même eu cette même entité comme leader de sa série C de 50 millions de dollars plus tôt cette année. Cela révèle-t-il une confiance préalable ou un calcul stratégique à long terme pour Salesforce ?
Saleforce voit-elle dans Spiff un pilier pour sa future stratégie commerciale ?
Combien de temps faudra-t-il pour intégrer Spiff dans l’écosystème Salesforce ? Avec la finalisation de l’acquisition attendue pour les premiers mois de 2024, Salesforce prévoit de mettre Spiff au travail au sein de son logiciel Sales Performance Management. Ce logiciel, connecté à leur CRM, fait le lien entre les données clients et celles des équipes commerciales. Mais quelle synergie peut-on espérer de cette intégration ?
Quel est l’historique entre Salesforce et Spiff qui justifie cette acquisition ? Au-delà de l’investissement précédent, Spiff a déjà intégré l’écosystème Salesforce depuis plusieurs années via le Salesforce AppExchange. Quelle est l’influence de cette présence préalable sur la décision d’acquisition ?
Salesforce tend-elle vers une consolidation de son écosystème par des acquisitions stratégiques ? En septembre dernier, Salesforce a fait l’acquisition d’Airkit, une autre plateforme low-code, et ce n’est pas la première fois que Salesforce avale des entreprises issues de son propre écosystème d’investissement. Toutes ces manœuvres traduisent-elles l’objectif de Salesforce de sécuriser une base technologique low-code déjà éprouvée ?
En définitive, Salesforce semble parier sur les entreprises établies et testées de son écosystème pour ses opérations de fusion et acquisition. Ces choix révèlent-ils un modèle de croissance prétendument moins risqué et plus intégré pour le géant du CRM ? Peut-être. Mais l’important est de se demander : quel sera le prochain coup de Salesforce dans cette partie d’échecs technologique ?
Source : Techcrunch