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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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Custom-Fail: Le Merchandising Personnalisé ou l’Art de Porter l’Échec au Poignet

« L’avenir appartient à ceux qui customisent leur matin! » Et dans le domaine du merchandise personnalisé, Bizay, une startup destinée aux PME, comprend plutôt bien ce proverbe 2.0 en soufflant un vent de révolution avec son tour de table impressionnant, même dans ce marché plutôt plat de 2023.

Après une série C de 38,6 millions de dollars (32 millions d’euros) en 2020, dont j’ai parlé ici, la startup basée à Lisbonne, Portugal, vient de récolter 18 millions d’euros (environ 19,78 millions de dollars) en série « C2 » pour élargir ses horizons vers le marché américain. Cette levée de fonds est menée par Indico Capital Partners, accompagné des investisseurs portugais Iberis Capital et Lince Capital.

Avec un financement total atteignant les 72 millions de dollars (environ 79 millions de dollars), les devinettes fusent concernant la valorisation de Bizay, bien que les porte-paroles se montrent plutôt évasifs. Les spectateurs extérieurs pourraient estimer leur valeur entre 180 et 220 millions de dollars.

Bizay, la startup qui s’habille en grand pour conquérir le monde du personnalisable!

Il est indéniable que le marché du merchandise personnalisé est en plein boom. Entre la technologie facilitant la personnalisation et les entreprises raffolant des articles à leur image, le marché ne cesse de croître. Rien que pour le secteur de l’habillement personnalisé, la valeur mondiale a dépassé les 48 milliards de dollars en 2022, avec des projections atteignant 70 milliards d’ici 2028.

Bizay se différencie par sa chaîne d’approvisionnement sur mesure qui, selon elle, réduit considérablement les coûts tout en permettant une diversité de produits personnalisables à l’extrême, y compris jusqu’aux montres griffées de l’entreprise.

Au téléphone, José Salgado, co-fondateur de Bizay, s’enthousiasme sur la tendance croissante de la personnalisation, la considérant comme une forme d’auto-expression. Il explique que pour une commande de 50 000 T-shirts personnalisés, par exemple, l’entreprise met tout en œuvre pour concurrencer tant sur les petites que moyennes ou grandes quantités, grâce à une recherche poussée en R&D et une optimisation poussée de la production.

Sans posséder d’usines ni de machines, Bizay parvient à orchestrer une chaîne de valeur complexe pour livrer ses produits, sélectionnant les meilleurs fournisseurs pour chaque étape, créant ainsi une optimisation substantielle.

En plus des PME, le commerce électronique et l’économie créative connaissent un essor fulgurant, où les influenceurs monétisent leur audience à travers des marchandises personnalisées. #TikTokMadeMeBuyIt et les merchandises personnalisées à l’image des auditeurs Spotify du groupe “Bring Me The Horizon” témoignent de cette nouvelle ère du marketing d’influence.

Bizay fait face à une concurrence féroce avec des boutiques d’impression à la demande, mais se distingue par la profondeur de ses options de personnalisation et son indépendance concernant les quantités et exigences des produits.

Et alors que Stephan Morais d’Indico Capital Partners loue l’ampleur et la portée qu’a déjà Bizay, peut-être que leur série D se concentrera sur la récupération des IP des entreprises déchues pour lancer une boutique de « souvenirs d’échecs ». Après tout, qui sait, le « merch » de Bizay pourrait un jour devenir collector si jamais.. disons… ils finissent par ne plus être à la mode?

Source : Techcrunch

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