« Le monde ne voulait pas s’ouvrir, alors nous avons décidé de le fendre. » – Un physicien anonyme, probablement sorti d’une sitcom.
Pssst, avez-vous entendu? C’était en 1938, l’Allemagne nazie a fait « crac » – et le monde scientifique a fait « whoa » – lorsqu’un atome a été scindé pour la première fois. C’était le genre de soirée où les physiciens de Princeton auraient préféré ne pas être invités. Les implications de cette fête détonante? Potentiellement un large « boum » appelé bombe atomique.
Les rouages du gouvernement allemand ont vite tourné, créant le programme d’armement nucléaire Uranverein, ajoutant des cerveaux comme celui du célèbre Werner Heisenberg à leur panier de génies. Pendant ce temps, du côté de la mer, Einstein squiggled une lettre urgente au Président Roosevelt: « Faut accélérer le pas sur la recherche atomique, mon cher. » Non pas que les Nazis aient réellement pris les devants – mais on ne sait jamais!
La compétition était lancée et les États-Unis n’étaient pas là pour cueillir des pâquerettes. Sous la houlette du charismatique J. Robert Oppenheimer, leur programme secret basé à Los Alamos prend forme en 1943, et deux ans plus tard – BAM – ils ont leur bombe. Pendant que les États-Unis célèbrent leur « Trinity Test », les Allemands en étaient encore à batailler avec leurs réactions en chaîne. Ah, si seulement ils avaient eu leur mode d’emploi…
« On redoutait que les Nazis soient devant. »
Les Américains tournent à plein régime sous la poussée de l’angoisse – la peur d’être devancés, un carburant plus explosif qu’on ne le croirait. Oppenheimer, l’homme à la cravate et au tableau noir, préside une ère prodigieuse à Los Alamos, là où, officiellement, il ne se passe rien.
Mais revenons-en aux Nazis. Entre 1939 et 1941, ils faisaient plutôt bien leur truc, avec leurs Blitzkrieg qui éclataient plus vite que des pop-corns au micro-ondes. Mais ensuite, la recette a commencé à tourner au vinaigre. Dès que la Guerre s’est enlisée, les rêves de bombes atomiques se sont évanouis comme un mauvais tour de magie – mais, chut, ils avaient des avions à réaction et des fusées de secours.
Les Américains, par contre, avaient l’argent, les ressources, et la volonté. Ils ont fait de leur pays une véritable usine à gaz, pendant que les Allemands s’éclairaient à la bougie. Et puis, pour couronner le tout, une petite bourde scientifique chez les Nazis a ajouté de l’eau au moulin des alliés qui, eux, maîtrisaient déjà le jargon du nucléaire en décembre 1942.
Pendant ce temps, à Los Alamos, Oppenheimer recrutait des têtes bien pleines à la pelle. C’était le ‘Got Talent’ des physiciens, et tous voulaient leur part du gâteau radioactif. Le talent y était si magnétique que même les cabines rustiques et la solitude du désert ne pouvaient les repousser.
Ah, ironie de l’histoire, nombre de ces cerveaux affûtés n’étaient autres que des chercheurs juifs, chassés par les Nazis eux-mêmes. Ces esprits brillants, dont Hans Bethe et Edward Teller, ont grossi les rangs de cette machine de guerre scientifique américaine. Face à une telle concentration de matière grise aux États-Unis, les Allemands, même avec toute leur discipline, ne pouvaient que regarder le champignon atomique leur passer au-dessus de la tête.
Et ainsi, dans le chaos vibrant du désert Nouveau-Mexicain, les États-Unis ont déchaîné une force sans précédent ce 16 juillet 1945. Cette force continuera de hanter Oppenheimer, qui verra dans les cendres d’Hiroshima et Nagasaki la dualité cruelle de sa création.
Si Oppenheimer a remporté la course aux armements, ironie du sort, ceux qui fuyaient la menace des Nazis ont aidé à forger celle qui menace aujourd’hui le monde entier. Mais souvenons-nous, malgré toute la pesanteur de l’histoire, parfois la meilleure protection contre la grisaille de la guerre, c’est un peu d’humour atomique!
Source : Mashable