Quel avenir pour la connectivité mobile en dépit des zones blanches sur Terre ? Il semble que SpaceX aurait-il trouvé une solution prometteuse à un tel problème technologique et géographique. En effet, la compagnie a récemment lancé un ensemble de satellites Starlink. Mais quel est leur objectif principal ? Apparemment, ils seront capables de se connecter directement aux téléphones portables, un projet qui se veut révolutionnaire et qui devrait commencer ses tests plus tard cette année.
Ne pourrait-on pas voir ces satellites comme l’évolution logique de notre infrastructure de communication ? Lors de lancement par Falcon 9, six de ces satellites équipés pour la dite connectivité directe ont été mis en orbite, accompagnés de 15 autres. A-t-on envisagé les multiples implications possibles? SpaceX a obtenu le feu vert des régulateurs américains pour tester cette innovation avec T-Mobile. Mais quels autres partenariats stratégiques ont-ils établis? La compagnie a également scellé des partenariats avec des opérateurs de télécommunications natifs dans des pays tels que l’Australie, le Canada et le Japon.
Ce feu vert réglementaire, octroyé pour une durée de 180 jours, indique-t-il un changement de cap significatif dans la regulation? SpaceX ambitionne de tester cette technologie à l’aide de 840 satellites offrant une connectivité 4G à environ 2 000 smartphones standards. Ces satellites ne pourraient-ils pas être perçus comme des « tours de téléphonie mobile spatiales »?
SpaceX et son nouveau pari : les « tours de téléphonie mobile spatiales ».
Quand la messagerie texte sera-t-elle opérationnelle ? D’après le site de Starlink, ce serait pour cette année, avec des services voix et données prévus pour 2025. Et pour les appareils de l’Internet des Objets? Eux aussi, visiblement, c’est pour 2025. Mais SpaceX devra obtenir une nouvelle approbation réglementaire avant de pouvoir offrir ces services commerciaux, n’est-ce pas?
Toutefois, quels sont les défis que reconnaît Elon Musk? Le PDG de SpaceX affirme que ce service « permettrait une connectivité de téléphone portable partout sur Terre », tout en soulignant que cette solution, bien qu’idéale pour des emplacements dépourvus de connectivité cellulaire, n’est pas aujourd’hui en mesure de rivaliser avec les réseaux cellulaires terrestres actuels. De telles admissions tempèrent-elles les anticipations?
Néanmoins, cette entreprise soulève un débat plus large. SpaceX serait-il le seul acteur à vouloir s’emparer de ce nouveau marché de connectivité cellulaire directe? Manifestement, non : Lynk, Amazon avec son Project Kuiper et AST SpaceMobile sont également de la partie. Ces compagnies bousculeront-elles le secteur des communications actuel ?
Les perspectives pour l’accès universel à la connectivité mobile s’élargissent-elles ou devons-nous nous méfier d’un optimisme prématuré ?
Source : Techcrunch
