« L’habit ne fait pas le moine, mais le réseau fait l’opérateur. » Voilà qu’un vent de modernisme souffle sur les MVNOs (Mobile Virtual Network Operators) ou opérateurs de réseau mobile virtuel pour les non-anglophones. C’est comme si on avait filé à l’industrie de la télécommunication un paquet de bonbons high-tech, et maintenant tout le monde veut sa part de friandises !
En effet, l’univers des MVNOs est en pleine effervescence. Comme les stars qui lancent leur propre marque de tequila, des entreprises ne cessent d’entrer dans l’arène numérique, brandissant leurs créations mobiles. Prenez Ryan Reynolds, par exemple, qui a su vendre sa marque Mint Mobile à T-Mobile pour une petite somme dérisoire de 1,35 milliards de dollars. Ou encore le « Ai Pin » d’Humane, dernier bébé de la technologie IA à porter sur soi, qui va jusqu’à vous réciter du Shakespeare en faisant des pompes si ça vous chante.
Ces nouveaux venus, qui squattent l’infrastructure des grands opérateurs, sont en pleine croissance. La tendance est aux offres de services personnalisées, spécialisées, qui viennent chatouiller le consommateur directement dans ses valeurs ou préférences personnelles. En gros, que tu sois un artiste comme Roccstar ou un footballeur du dimanche, il y a un MVNO avec ton numéro dessus.
L’avenir des MVNO semble aussi radieux que l’écran d’un smartphone neuf.
Que ce soit par les eSIM ou les technologies en nuage, tout est devenu tellement plus simple pour les MVNOs qu’on se demanderait presque pourquoi notre grand-mère n’a pas encore lancé le sien. Bon, peut-être parce que l’enjeu n’est pas juste d’avoir un réseau, mais de créer une communauté, une expérience client si intégrée qu’on ne distingue plus le service de la convivialité.
Les régulateurs de télécommunications, ces juges et arbitres du réseau mondial, ont aussi leur mot à dire, en faisant osciller la balance entre monopoles et libre-concurrence. Certains pays accueillent ces opérateurs virtuels à bras ouverts, tels des exilés fiscaux en quête de douceur fiscale, tandis que d’autres, tel le Canada, leur font payer le prix fort, comme pour décourager les fauchés d’entreprendre.
En fin de compte, créer un MVNO, c’est un peu comme jongler avec des téléphones en feu. Ça peut chauffer, mais avec un bon enabler MVNE (Mobile Virtual Network Enabler) comme Gigs qui fournit toute l’infrastructure nécessaire dans une jolie boîte, même mamie pourrait lancer une offre séniors comprenant appels illimités vers les maisons de retraite et alertes pour ne pas oublier la prise de médicaments.
Alors que la poussière retombe, une chose est sûre : les MVNOs ne sont pas juste un moyen de vendre des puces et des forfaits. Ils sont le cœur battant d’une stratégie à long terme pour construire des relations clients qui durent, un peu comme ces vieux couples qui se tiennent la main sans parler pendant des heures – preuve que les meilleurs liens sont ceux qu’on ne voit pas. Et parce qu’au fond, la technologie, c’est un peu comme la magie : quand c’est bien fait, tout semble… sans fil.😉
Source : Techcrunch