« Qui freine ses passions répare ses fautes » – comme disaient les anciens, mais visiblement, les passions de certains conducteurs de SUV Fisker Ocean auraient bien besoin d’un meilleur système de freinage pour réparer leurs tracas. L’Office de recherche sur les défauts de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), c’est un peu le gendarme des routes américaines, a mis le nez dans les freins de la première voiture électrique de Fisker à la suite de plusieurs plaintes. Sacré coup de frein pour le constructeur!
D’ailleurs, ne comptez pas sur le porte-parole de Fisker pour éclairer votre lanterne : il a préféré botter en touche sans commenter. Pendant ce temps, chez TechCrunch, on parle de soucis de popularité avec un joli raté côté objectifs de vente pour la compagnie. Ça doit freiner les ardeurs de Fisker, c’est le cas de le dire!
Quand les freins font défaut, même Neptune ne pourrait attribuer une note positive à cette Odyssée.
Il faut dire que Fisker n’a pas juste des problèmes de freinage à résoudre. Entre un lancement retardé pour cause de software en séjour prolongé chez le coiffeur, et une fâcheuse tendance à éparpiller, façon puzzle, les capots sur l’autoroute, la balade en Fisker semble plus proche de l’aventure Space Mountain que de la promenade dominicale. Avec 19 plaintes émanant de conducteurs peu enchantés par ces cascades inattendues, les ingénieurs de chez Fisker ont certainement du pain sur la planche.
Ah, et pour ceux qui trouvent que leur Fisker accroche un peu le bitume sous la pluie, c’est normal : les freins ont l’air d’avoir un petit souci de performance sur les surfaces faiblement adhérentes, ce qui peut rallonger la distance d’arrêt de manière assez surprenante. Surprise!
Une des plaintes, plus sérieuse, mentionne un crash en période de bruine que n’aurait pas renié un film de Hitchcock, où les pneus se seraient soudainement figés dans un accès de timidité. Mais bon, si certains conducteurs n’ont pas jugé utile de contacter la police, d’autres ont visiblement pris le chemin de leur assureur. On ne sait jamais, sur un malentendu…
Et faites attention : la NHTSA a différentes recettes pour cuisiner les problèmes de ce genre, mais elle nous promet de mettre la sauce en seulement quatre petits mois pour une évaluation préliminaire. Quant à Fisker, il va falloir attendre que les feux de la rampe se rallument… à moins qu’ils ne décident d’appuyer sur l’accélérateur pour une petite révolution interne. Allez, qui sait, à l’année prochaine pour un freinage impeccable?
Source : Techcrunch