Comme disait ma grand-mère, « La prise de notes, c’est comme la pêche, il faut savoir attraper le gros poisson sans se laisser distraire par les petits! » Eh bien, mes chers lecteurs, Goodnotes, le roi londonien du calepin numérique, a jeté son dévolu sur un exquis poisson d’avril coréen, mais attention, on ne parle pas poissonnerie, mais technologie! Ils viennent de mettre la main sur Dropthebit et son outil Traw, qui fait de la magie avec les résumés vidéo. Adios les cahiers poussiéreux, et bonjour les pads numériques pour pros pressés!
L’acquisition, c’est pas de la petite bière : les trois cofondateurs de Dropthebit plient bagages et se la coulent douce chez Goodnotes, tandis que l’outil Traw, qui bouclera la boucle en février, tire gentiment sa révérence. Pour les petits curieux qui se demanderaient par où déménager leurs précieuses notes, pas de panique, Traw offre un visa de sortie pour exporter vos données.
Ah, la belle épopée de Dropthebit! Fondé en 2020, avec un petit million en poche, ils ont commencé par colorier les tableaux blancs de leur magie numérique en 2022. Visez un peu : ils résumaient carrément vos barbouillages en un document digeste pour vos grignotages intellectuels post-réunion. Et puis, changement de cap! Abandonnant la fresque murale, Traw s’est pimpé d’une intelligence artificielle pour croquer les vidéos YouTube à la sauce résumé.
Goodnotes fait le grand plongeon du monde académique vers l’océan sans fin des outils de productivité professionnelle, avec Dropthebit comme compagnon de voyage.
Mais pourquoi donc Goodnotes a gobé Dropthebit, vous vous demandez? Steven Chan, le big boss, confie à nos confrères que Dropthebit s’apprêtait à enfiler son costume de série A quand soudain… l’idée d’une acquisition a germé! Après mûres réflexions et une connexion investisseur bien timée, Goodnotes opte pour une fusion plutôt qu’une simple injection de cash.
Penchant plus vers le griffonnage numérique étudiant depuis belle lurette, Goodnotes veut se refaire une beauté pour séduire le monde professionnel. Ils flairent dans les compétences de Traw le parfum d’une synergie prometteuse, et rêvent de métamorphoser leurs 24 millions d’âmes errantes mensuelles en experts du Excel vidéo et autres merveilles productives.
Côté fonctionnalités, Goodnotes ne lésine pas : ils marouflent du transcriptionnel, bidouillent de l’enregistrement audio et lorgnent du côté des vidéos d’entreprise, le tout enrobé dans le luisant papier cadeau de la grande famille des modèles de langage (LLM). Chan parie sur le futur « bloc-notes digital zéro papier » et compte ébouriffer la chevelure des tableaux de travail professionnel.
Et ce n’est pas tout! Pendant que Goodnotes adoptait Dropthebit, ils ont aussi légué 1,9 million de dollars à WeBudding, leur collègue coréen de la papeterie digitale. Mais n’allez pas croire que Goodnotes se la joue mécène toute l’année — ils ont les poches pleines depuis une levée de fond de 6 millions en 2020, et ne cherchent pas à regarnir la tirelire pour l’instant. Chan veut rester maître à bord, cap sur une expérience utilisateur sans vague.
Alfred S. Chuang, partenaire général chez Race Capital, est tout frétillant à l’idée de voir Goodnotes déployer ses ailes vers l’espace productif. On imagine déjà les ingénieurs de Traw, ces virtuoses de l’IA, s’affairer à incorporer leurs trouvailles dans la caverne d’Ali Baba numérique de Goodnotes, avec l’audace et le savoir-faire pour ne point noyer le poisson de l’expérience utilisateur.
Bref, Goodnotes se taille un costume sur-mesure pour chorégraphier le ballet des professionnels entre réunions et documents. Et vous, chers lecteurs, prêts à troquer votre vieux bic contre un stylet dernier cri? Comme quoi, même dans le monde numérique, tout n’est pas écrit… dans le marbre!
Source : Techcrunch