« Il n’y a que dans les jeux vidéo où l’on peut se permettre de construire une prison sans risque d’y finir! » Ah, l’ironie ! Tenez-vous bien, chers gamers et amatrices d’ironie carcérale, le phénomène ludique Prison Architect « Un successeur qui promet de mettre les barreaux haut en couleur et en conscience. »
La question brûlante qui nous taraude est : est-ce que le deuxième volet gardera cet œil critique sur le système pénitentiaire à but lucratif américain ? Le trailer laisse entrevoir un monde carcéral où l’évasion est un doux rêve avorté à chaque tentative, même si le prisonnier arbore le look cartoonesque d’un personnage de BD. Mais peu importe le style, un détenu reste un détenu. De plus, la tagline du jeu titille notre réflexion : les prisons deviendront-elles des monuments à la réhabilitation ou à la rétribution ? Et surtout, seront-elles rentables ?
Les nouveautés de Prison Architect 2 ne se limitent pas à son passage en 3D. Les développeurs nous promettent des détenus plus futés, tissant des liens et animés par des besoins et désirs. Chaque coup de pinceau de votre design influencera leur quotidien. Alors, avant de mettre le budget dans une bibliothèque ou même dans les toilettes, rappelez-vous que votre porte-monnaie pourrait vous lâcher au dernier moment.
L’aventure s’étoffe aussi d’un mode carrière amélioré, où vous pourrez ériger plusieurs prisons dans la même ville, et de nouvelles options pour établir les règlements intérieurs. Paradox Interactive, le développeur, nous allèche avec des scénarios inédits : évasions, guerres de gangs et une foule de problèmes coûteux et destructeurs.
À sa sortie fin mars, mettre la main sur Prison Architect 2 vous coûtera 40 dollars. Pour mettre en perspective, pendant ce temps, le géant des prisons privées, GEO Group Prison Game
Source : Engadget