« L’argent, ça va, ça vient, mais quand il vient, ça va! » – Allez, asseyons-nous autour du feu de camp techno-économique où les chamallows à griller sont remplacés par des startups indiennes et la guitare par des billets de fonds d’investissement. Oui, vous avez bien lu, le géant américain du capital-risque General Catalyst étend sa toile plus loin que jamais, et cette fois-ci, il lance son filet en direction de l’Inde. Pas n’importe comment, non, mais en songeant à croquer une part du Venture Highway, un fonds qui connaît déjà bien les autoroutes sinueuses du marché indien.
Enfourchez donc votre tuk-tuk financier et rejoignez-moi dans un voyage où les richesses technologiques de l’Inde attirent plus de regards que la coupe de cheveux de Shah Rukh Khan dans les années 90. Avec plus de 100 milliards de dollars injectés dans les startups indiennes depuis 2010, on comprend pourquoi General Catalyst veut se tailler une place de choix dans la fête de la licorne.
General Catalyst veut intensifier sa présence indienne en envisageant l’acquisition d’un fonds local.
Imaginez General Catalyst comme un invité qui, n’ayant pas trouvé de cavalier pour la danse, décide d’acheter carrément la boîte de nuit. Ce n’est pas leur coup d’essai dans les contrées lointaines, ayant déjà fait valser leurs valises en Europe avec une alliance avec La Famiglia, un investisseur dans des startups aux prémices prometteuses. Mais ne vous méprenez pas; même s’ils ont déjà flirté avec une douzaine de startups indiennes, comme la belle CRED ou le sémillant Spinny, ils n’ont de yeux que pour une expansion beaucoup plus… nuptiale. Oui, on parle de passer la bague au doigt de l’Écosystème startup indien, en en faisant leur base d’opérations dans la région.
Ne croyez pas que ces aventures capitalistes sont un long fleuve tranquille. Les défis, comme de passer la douane avec plus de 500 millions de dollars dans sa valise, sont légion. D’ailleurs, il paraît qu’investir en Inde, c’est un peu comme jouer au Monopoly où toutes les rues sont déjà prises et où il faut construire des hôtels sur les cases « Chance ». Mais « qui ne tente rien, n’a rien », non ? Et avec plus de 700 millions d’utilisateurs internet, l’appât est trop alléchant pour laisser le terrain de jeu aux habitués comme Sequoia ou SoftBank.
Peut-être que General Catalyst suit la sagesse des prévisions de Goldman Sachs et Morgan Stanley : l’Inde, ça va popper comme du popcorn au micro-ondes des économies mondiales. On parle d’un PIB qui doublerait d’ici 2030. Et avec une armée de développeurs aussi grande que la population de certains pays, le potentiel de ménages aux revenus confortables peut faire briller les yeux plus que le Taj Mahal au coucher du soleil.
Pourquoi cette ruée vers l’Est, me demanderez-vous? Eh bien, c’est que la terre des épices et du yoga n’a pas fini de nous surprendre : entre défis uniques et la patience requise pour un gros retour sur investissement, le jeu en vaut la chandelle… et la curry. General Catalyst parie donc sur un futur où startups indiennes rimeront avec succès sans frontières. Et qui sait, peut-être qu’un jour, pour les investisseurs de la Silicon Valley, le vrai trésor se trouvera non pas sous le Golden Gate, mais sous le pont de Howrah. Et là, ils diront : « Ah, l’Inde, vaut mieux en être acteur que spectateur! »
Source : Techcrunch