« En Suisse, l’argent est aussi omniprésent que les trous dans leur fromage, mais certaines poches sont tout particulièrement remplies d’innovation. » Riez pas, c’est cette générosité financière qui fait tourner les startups helvétiques comme des horloges bien huilées !
Pris d’un élan de créativité, Wingman Ventures s’est métamorphosé en Founderful et a saisi au vol une jolie somme de 85 millions de dollars. Accrochez-vous bien à vos chapeaux de paille – objectif visé : clôturer un fonds de 120 millions avant que vos vaches n’aient fini de paître!
Avec une brochette d’investisseurs aussi variée que le plateau de fromages d’une soirée fondue – pensez aux fondateurs de licornes, aux offices familiaux et autres mécènes de l’écosystème entrepreneurial – Founderful a déjà dit « au revoir » à deux de ses protégés, dont un petit bijou dans le domaine des puces visuelles racheté par Sony. Et ce n’est pas fini, deux autres startups sont prêtes à franchir le pas, elles aussi, vers le nirvana financier.
Founderful transforme les startups suisses en véritables comptes de fées financières.
Qui aurait cru, en 2020, qu’avec un premier fonds d’investissement de 90 millions, Founderful deviendrait le premier capital-risqueur helvétique indépendant spécialisé dans le pré-seed ? En tout cas, pas les vieux anges affaires qui sentent maintenant le souffle chaud de la concurrence sur leurs cols blancs.
Rencontre du troisième type entre Pascal Mathis, de GetYourGuide, et Lukas Weder, de Eat.ch, Founderful est né en 2019 avec une vision : celle de lancer des startups telles que leur progéniture gagnerait rapidement leurs galons de licorne.
Ces dernières quatre années, à coups de millions de dollars et de 50 investissements, Founderful a prouvé que la Suisse est bien plus qu’un coffre-fort de banque : un véritable vivier de talons rouges… euh, je veux dire, de talents bruts! Universités et centres de recherche helvétiques sont devenus les pouponnières de ces têtes bien faites, deux tiers d’entre eux étant diplômés, docteurs ou chercheurs de première classe.
Prêt à parier des billets verts sur le futur, Founderful sort l’artillerie lourde pour les startups suisses en leur distribuant des chèques variant entre 1 et 2 millions de dollars. De la haute tech au service de la planète, tous les domaines y passent : robotique, IA, vision par ordinateur ou encore sciences des matériaux.
Dites cheese pour le grand final : certaines de ses entreprises en portefeuille, telles que la pépite des drones Wingtra, font déjà décoller leur chiffre d’affaires à des altitudes où même les edelweiss n’osent pas s’aventurer. Mais la palme revient sans doute à cette approche presque horlogère de l’investissement – un mécanisme suisse où chaque seconde compte et chaque investissement est un minuscule rouage bien orchestré.
Conclusion époustouflante : en jouant les papas poules (ou devrais-je dire, les coqs en pâte?), Founderful et son horlogerie financière font plus que simplement donner l’heure aux startups : ils les poussent à faire la course en tête, prouvant une fois de plus que, dans ce petit coin de l’Europe, on ne joue pas qu’avec des couteaux suisses!
Source : Techcrunch