Commençons par une blague d’investisseur : Pourquoi les investisseurs anges aiment-ils tant les startups? Parce qu’avec un peu de ciel, le papier devient de l’or! Selma Ribica pourrait vous en dire long là-dessus. Lors d’une interview avec TechCrunch, cette partenaire générale chez First Circle Capital a fièrement mentionné un retour sur investissement de huit fois sa mise par la grâce de l’acquisition d’Expensya par le groupe Medius. Et toi, combien de fois as-tu pu transformer du papier en argent réel récemment?
Expensya, pépite tuniso-parisienne du gestion des frais, a été choyée par la providentielle Selma puis acquise pour plus de 100 millions de dollars. L’aventure d’Expensya, c’est un peu comme une série Netflix sur l’entreprenariat : des débuts modestes, des rebondissements en Europe, et un final en apothéose qui nous laisse rêvant d’une suite encore plus grande en dollars et en impact.
Par le passé, on poussait les startups africaines à résoudre les problèmes locaux, mais les valses économiques leur ont fait tourner la tête vers le globe. Prenons Expensya, startup à la sauce locale avec des ambitions « baguette sous le bras », qui a secrètement concocté une recette pour plaire aux marchés internationaux.
De la baguette locale au croissant global, les startups africaines sont en plein speed dating avec le monde.
L’Afrique digitale, c’est un peu comme une start-up elle-même : plein de jeunes doués mais pas assez de vieux sages pour encadrer le tout. Heureusement, les boîtes comme Expensya jonglent avec ces challenges tout en gardant des coûts plus sympas qu’en Europe. Bref, des talents parfois aussi rares que des licornes mais avec plus de charme.
Du coup, les startups du continent baignent maintenant dans une piscine de requins aux dents longues comme les VCs, cherchant à fusionner employés engagés et technologie de pointe. Quand la réussite locale rencontre l’intérêt global, ça donne des histoires comme celle d’Expensya : une ascension de huit ans et 30 millions de dollars levés jusqu’à un rachat qui sonne comme une douce mélodie pour les oreilles des investisseurs.
Alors, si vous êtes vous-même au coeur d’une startup à l’accent chantant de l’Afrique, voilà le mantra selon Ribica : Construisez, visez l’international, recrutez des génies, distribuez des actions et surtout, surtout, ne laissez pas le boulghour de la bureaucratie vous empêcher de savourer le couscous du succès global. Comme quoi, l’argent ne fait peut-être pas le bonheur, mais il participe drôlement bien à la construction d’un écosystème tech plus pimpant en Afrique.
Avant de vous laisser méditer sur toutes ces pépites d’information, n’oubliez pas que dans la high-tech, même quand le produit semble sans frontières, c’est souvent l’histoire locale qui écrit la légende globale. Et pensez à cela: même en Afrique, une start-up qui gère bien ses dépenses… c’est expens-ya pas que ça!
Source : Techcrunch