“Les enfants et les réseaux sociaux, c’est un peu comme mélanger des Mentos avec du Coca-Cola : une réaction explosive à surveiller de près!”
La Kids Online Safety Act (KOSA) prend du muscle au Sénat avec le soutien de 62 valeureux législateurs. Grâce à KOSA, les réseaux sociaux devront muscler leur jeu pour protéger les petites têtes blondes (et les autres) qui naviguent sur leurs plateformes.
Il est question d’enfiler le gant de velours pour adoucir certains aspects addictifs ou nuisibles à la santé mentale de nos chères têtes blondes. Afin de permettre aux parents de jouer les gardiens de but, les plateformes devront aussi installer des pare-chocs, pardon, des contrôles parentaux plus stricts.
Pensons aussi aux enfants LGBTQ+, parce que la surveillance, c’est cool, mais sans discrimination, c’est encore mieux!
Mais voilà, auparavant, KOSA sonnait une petite fausse note en donnant le pouvoir à chaque procureur d’État de décider ce qui convient ou non aux enfants en termes de contenu. En pleine bataille pour les droits LGBTQ+, cela a sonné l’alarme quand on sait que certains États n’hésitent pas à passer la gomme sur les livres avec des thématiques LGBTQ+.
Ne voulant pas courir le 100 mètres haies avec les activistes LGBTQ+, les rédacteurs de KOSA ont ajouté quelques couplets : la FTC sera maintenant au premier rang pour faire régner l’ordre au niveau national, et non les procureurs d’État. Ça chante mieux comme ça!
Certes, certains groupes de défense des droits de la communauté LGBTQ+ brandissent le drapeau blanc envers cette nouvelle version, mais d’autres, tels que l’Electronic Frontier Foundation (EFF) et Fight for the Future, continuent de pousser la chansonnette sur un air de méfiance.
Et oui, Fight for the Future y voit encore des fausses notes et une possible pression des FTC pour filtrer les contenus importants, mais un poil controversés. Le duo Blumenthal et Blackburn semble quant à lui accorder leurs violons en indiquant que le changement de ton porte sur le modèle d’affaires plus que sur le contenu posté.
Et pour ne pas rester bloqués à l’âge de pierre, il a aussi fallu polir les aspects sur l’âge et la vérification qui risquent de brouiller la mélodie. Kelly, de l’EFF, estime que ces modifications récentes ne sont peut-être pas suffisamment solides pour empêcher des interprétations discordantes de KOSA.
L’enjeu de la sécurité en ligne des enfants est comme le tube de l’été, il reste en tête des préoccupations ! Et KOSA suit le tempo, Blumenthal rêvant de mettre le turbo pour que le projet file vers la ligne d’arrivée sans accroc.
Source : Techcrunch