Comme disait Henry Ford, « Si j’avais demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ils auraient répondu des chevaux plus rapides ». Aujourd’hui, alors que Waymo essaye de lancer ses robotaxis dans Los Angeles et San Mateo, on peut se dire qu’ils auraient peut-être préféré se cantonner aux chevaux, tout compte fait.
La California Public Utilities Commission dit « Holà » à l’expansion de Waymo en suspendant sa demande pour 120 jours. Pas de changement pour les activités à San Francisco, mais Los Angeles et San Mateo doivent attendre. La patience est une vertu, même pour des robots.
« Parfois, même les robots doivent apprendre à prendre leur temps. »
Selon le site de la CPED, cet arrêt n’est qu’une pause pour une revue plus détaillée. Mais David J. Canepa, du conseil des superviseurs de San Mateo, voit les choses d’un œil différent, préoccupé par la sécurité publique face à une expansion trop rapide et peu discutée.
Malgré le frein mis à leur expansion, Waymo a fait savoir qu’ils n’étaient pas restés les bras croisés. La compagnie a en effet tendu la main à plus d’une vingtaine de gouvernements et d’organisations d’affaires, prouvant que leur jeu de séduction était bien en marche, malgré quelques couacs.
Parlons de San Francisco, où Waymo mène la danse 24h/24, 7j/7. Et à Los Angeles ? Des tours gratuits, oui, mais pas de quoi remplir le porte-monnaie. Le robotaxi y a fait ses débuts avec les employés, avant de s’ouvrir au grand public. Mais toujours pas de ticket payant au guichet.
Avec tout l’engouement pour ces courses futuristes, Waymo cherche à élargir son jardin de jeu. Mais alors qu’ils essayent d’étendre leur domaine jusqu’à l’aéroport international de San Francisco, certains freinent des quatre fers, allant des autorités locales aux syndicats de taxis, tous inquiets des implications de cette expansion.
Donc au fond, même si les robotaxis de Waymo sont prêts à foncer, il semble qu’ils devront patienter un peu avant de pouvoir réellement décoller dans les rues de Los Angeles et San Mateo. Ce qui nous prouve bien que même dans le monde ultra-rapide de la tech, parfois, il faut savoir revenir au bon vieux pas des chevaux. Comme quoi, tout avance, mais rien ne change vraiment!
Source : Techcrunch