« Dans l’univers impitoyable des startups, se lancer est aussi audacieux que de parachuter un canard en plein vol. » Dit-on. Et bien, après une décennie de vol plané, Parachute touche enfin le sol en douceur, nichant au creux de l’effervescence Direct-To-Consumer (DTC) qui semble s’apaiser.
Ariel Kaye, à la barre de cette aventure depuis 2012, a su tisser des liens indéfectibles avec sa clientèle grâce à une gamme de produits aussi doux qu’un câlin : literie, serviettes, peignoirs, et plus récemment, meubles et articles pour bébés. Avec 26 boutiques éparpillées à travers le monde, Parachute ne semble pas prêt à freiner son expansion.
« Quand on trouve le bon fil, toute la couverture se tricote presque d’elle-même. »
Notre époque, friande de personnalisation et de proximité avec les marques, s’est vite emballée pour Parachute, comme nous le confie Ariel Kaye lors d’une conversation pittoresque sur notre podcast Found. Sa marque a su capter l’attention et l’attente d’un public millénaire dès ses premiers balbutiements, en quête de sens et de douceur dans le tissu de leur quotidien.
Il fallait plus qu’un bon produit pour tisser cette toile de succès ; il fallait un monde. Ariel Kaye a donc sillonné le globe à la recherche du meilleur matériel pour épicer les intérieurs. Au menu de son aventure entrepreneuriale : logistique, recrutement, et le soutien vital d’un réseau d’entrepreneurs aussi dynamiques qu’inspirants. Solo mais solidaire, elle a navigué à travers tempêtes et éclaircies, accumulant, au fil des ans, succès et précieux enseignements.
La conversation sur le podcast Found a effleuré divers sujets, de l’histoire personnelle d’Ariel Kaye en tant que fondatrice solo, aux astuces de recrutement, en passant par les défis du financement et le secret pour rester pertinent dans le tourbillon DTC où nombre de marques se sont déjà égarées.
Parachute, en défiant les turbulences et en restant fidèle à ses principes, rappelle à tous les entrepreneurs qu’avec audace, détermination et un bon parapluie stratégique, les saisons orageuses finissent toujours par céder la place à des lendemains ensoleillés. Et si le DTC était le nuage, Parachute serait sans doute le doux atterrissage que nous n’avions pas vu venir.
Alors, la prochaine fois que vous vous sentirez dépassé par l’ambition, souvenez-vous qu’avec le bon équipement, même un canard peut entreprendre un voyage épique. Assurez-vous juste de ne pas terminer… en « canard plongeur ».
Source : Techcrunch
