« Si la technologie était une pomme, chaque nouvelle mise à jour serait une bouchée de plus vers le trognon. » Alors, croquons ensemble dans la dernière nouveauté de Signal. Ah, Signal, cette application qui prend votre vie privée au sérieux au point où même votre numéro de téléphone gardait son manteau et ses lunettes de soleil. Mais voilà, la version 7.0 introduit les noms d’utilisateur, un virage à 180 degrés pour l’application.
Cette nouvelle fonctionnalité, c’est un peu comme choisir un pseudonyme pour remplacer votre numéro de téléphone. Mais pourquoi diable Signal, la forteresse de la confidentialité, se mettrait-elle à faire dans le pseudo?
Lors d’une interview pleine de rebondissements au StrictlyVC LA, Meredith Whittaker, présidente de la boîte, dévoile les dessous de ce choix stratégique.
« En Inde et ailleurs, avoir un numéro de téléphone revient presque à donner sa biométrie. Quelques contrées demandent bien plus que votre sourire pour obtenir un numéro. »
Pour beaucoup à travers le monde, obtenir un simple numéro de téléphone devient une épopée digne d’un film d’espionnage. Alors imaginez pour les journalistes en zones de conflit ou les travailleurs des droits de l’homme. « Le numéro de téléphone, c’est le talon d’Achille de notre discrétion », se sont-ils inquiétés.
Signal a alors fait face à un dilemme: comment ajouter des pseudos sans devenir le juge et le bourreau du contenu partagé? Une question qui en a fait frissonner plus d’un dans le monde de la tech.
Leur solution? Un tour de magie architecturale, permettant d’adopter les noms d’utilisateur tout en restant fidèles à leurs principes de confidentialité absolue.
Si gérer un espace où des millions d’utilisateurs choisissent des pseudonymes peut vite tourner au cauchemar de modération, Signal a trouvé la parade. « Pas de jugement de contenu chez nous, merci. Mais pas question non plus de laisser le champ libre aux abus. »
En gros, votre nom d’utilisateur, c’est un peu comme votre identité secrète. On ne le voit pas, on ne l’affiche pas; c’est votre passeport pour des conversations à haute discrétion.
Les bonnes vieilles méthodes de confidentialité se marient ainsi à la modernité, sans que l’une ou l’autre n’ait à rougir de leur performance. Signal ne cesse de nous surprendre, couvrant ses utilisateurs d’un manteau d’invisibilité toujours plus efficace.
Et si vous trépignez d’envie de jouer au jeu des pseudonymes, Signal 7.0 vous ouvre grand ses portes. « Venez réclamer votre alter-ego numérique », invite Whittaker. Et n’oubliez pas, dans ce bal masqué de la tech, le premier arrivé est le premier servi!
Maintenant, pour ceux qui hésitent encore à franchir le pas, n’oubliez pas que chez Signal, l’anonymat, c’est un peu comme le fromage sur les pâtes : ça ne fait jamais de mal d’en rajouter.
Source : Techcrunch