«L’intelligence artificielle est comme un couteau suisse: dans les bonnes mains, c’est un outil extraordinaire; dans les mauvaises, bonne chance pour ouvrir une boîte de conserve.» Voici un adage qui pourrait très bien résumer la quête d’Emilie Poteat, la fondatrice d’Advocate, une start-up basée à New York. Son cheval de bataille? Simplifier grâce à l’IA, la procédure de demande d’aides gouvernementales.
Notre héroïne eut un éclair de génie en observant son beau-père s’empêtrer dans les démarches pour obtenir des prestations de sécurité sociale. Ce parcours du combattant, alliant éligibilité et attente interminable, lui révéla un potentiel inexploré: l’IA comme facilitateur bureaucratique.
Sur le podcast Found de TechCrunch, Emilie Poteat partage ses ambitions de débroussailler les méandres administratifs grâce à l’intelligence artificielle. Le secteur des aides gouvernementales, avec son épaisse forêt de documentation et de politiques, semble être le terrain de jeu idéal pour un tel modèle d’IA.
« Ce n’est pas que le gouvernement en a après nous, mais il manquait un pont technologique entre le peuple américain et son gouvernement. »
Fascinante est également la volonté du gouvernement d’ouvrir ses portes à une initiative extérieure, plutôt que de se lancer lui-même dans la construction de cette infrastructure digitale. Cela témoigne d’une ouverture surprenante et, peut-être, d’une reconnaissance de ses propres limites.
Les coulisses de la construction d’Advocate sont tout aussi intrigantes, depuis les discussions préliminaires avec le gouvernement jusqu’à la recherche de financements – un parcours semé d’embûches et de réussites inattendues pour notre fondatrice. Malgré les obstacles, Poteat reste optimiste quant à l’avenir, envisageant d’étendre rapidement le service à d’autres types d’aides gouvernementales.
Emilie porte un regard perspicace et tendre sur la relation entre les citoyens et leur gouvernement: loin d’être une lutte, il s’agirait davantage d’une question d’accessibilité. Advocate semble donc prêt à construire le pont manquant, non pas en béton, mais en lignes de code, espérant rapprocher chacun de ses droits avec une simplicité déconcertante.
Si tout se déroule comme prévu, les futurs utilisateurs d’Advocate pourraient bien se retrouver à penser : «Ça, c’est de l’IA qui ne tourne pas autour du pot(eat)!»
Source : Techcrunch
