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Credits image : Sai De Silva / Unsplash

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Ctrl+C, Ctrl+Prison : Quand un ingénieur chez Google joue les James Bond

Comme disait un célèbre espion de la guerre froide: « Dans le monde de la technologie, ceux qui contrôlent l’information contrôlent tout ». Cette citation n’a jamais été aussi vraie qu’aujourd’hui, alors que le vol d’informations devient le sport favori de certains, éclaboussant même des géants comme Google. Imaginez donc, un ingénieur de chez Google, faisant comme si rien n’était, passe son temps à jouer les James Bond des temps modernes avec les secrets de l’IA de l’entreprise.

Linwei Ding, notre 007 à la sauce tech, n’était pas en mission pour Sa Majesté mais bien pour son propre compte, ou plus exactement, celui de concurrents basés en Chine. Pendant un an, de mai 2022 à mai 2023, notre espion transférait avec la discrétion d’un chat sur la pointe des pattes, plus de 500 fichiers contenant les secrets commerciaux de Google vers ses petits nuages personnels. Finalement attrapé par les forces de l’ordre à Newark, Californie, notre ingénieur pourrait maintenant troquer son bureau contre une cellule, encourant jusqu’à 10 ans de prison et des amendes salées.

Si Linwei Ding a imaginé que ses talents de ninja des données resteraient inaperçus, il n’avait apparemment pas prévu la vigilance de Google et l’efficacité du FBI.

Mais voilà, chez Google, on ne plaisante pas avec les secrets. Les gardiens du temple, après avoir détecté le manège, ont rapidement sonné l’alerte, conduisant nos amis du FBI sur la trace de cet apprenti espion. L’affaire s’inscrit dans un contexte de tensions grandissantes entre les États-Unis et la Chine, les États-Unis cherchant à limiter l’accès de la Chine à des technologies de pointe, notamment les puces IA, pour éviter une éventuelle montée en puissance militaire.

Qu’a donc fait notre ingénieur pour déjouer les systèmes de protection des données de Google? Il a usé d’une astuce qui ferait rougir d’envie les plus grands romanciers d’espionnage: copier les informations dans Apple Notes, les convertir en PDF et les téléverser dans son compte Google personnel. Pour le coup, il a même prêté son badge Google à un collègue, histoire de brouiller les pistes sur sa localisation. Ding n’était pas seulement un voleur de données; cet homme était un véritable chef d’entreprise, puisqu’il a contribué à lever des fonds pour une entreprise chinoise et fondé sa propre société d’IA.

L’affaire Ding n’est cependant qu’un chapitre d’une saga bien plus grande, les États-Unis ayant déjà arrêté plusieurs personnes pour des faits similaires. Ces histoires rappellent que dans l’univers impitoyable de la tech, les secrets sont aussi précieux que fragiles. Le FBI, tel un chevalier des temps modernes, poursuit sa quête pour protéger l’innovation américaine des mains avides de ceux qui souhaitent la voler.

Et si la morale de cette histoire était que, dans le royaume de l’intelligence artificielle, mieux vaut être le magicien que le voleur ? Chose certaine, Ding a choisi le mauvais rôle, et comme on dit en informatique: « Il a tenté un Ctrl+C sur les secrets de Google, mais a fini par recevoir un Ctrl+V en justice. »

Source : Engadget

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