« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il contribue à la sérénité de la messagerie » – ainsi pourrait-on résumer la dernière annonce financière de Telegram. Pavel Durov, l’âme derrière ce service de messagerie crypté, a apporté une bouffée d’oxygène financière à son application en amassant pas moins de 330 millions de dollars grâce à des ventes d’obligations.
L’offre, qui a reçu un accueil chaleureux dépassant les attentes, témoigne de la confiance et de l’enthousiasme des investisseurs globaux pour l’avenir radieux de Telegram. Durov, avec son habituelle discrétion, n’a pas dévoilé les noms des institutions à la manne financière, mais a souligné leur réputation « impeccable ».
« Pour une application qui se veut discrète, l’engouement des investisseurs a été tout sauf silencieux! »
L’annonce vient à un moment stratégique pour Telegram, qui, avec sa base d’utilisateurs frôlant le milliard, se prépare à fermer le club très fermé de la rentabilité dès l’année prochaine. L’exploration d’une éventuelle introduction en bourse laisse entrevoir des jours encore plus ensoleillés pour la messagerie.
Les obligataires, séduits par un rendement actuel de 7,7%, pourraient bien voir leurs investissements mûrir rapidement avec une échéance fixée à 2026 ou à la date de l’IPO de Telegram – si cette dernière survient plus tôt. Vendues à 91$, contre 78$ lors de la précédente émission, ces obligations semblent être le Graal financier du moment.
Telegram, déjà célèbre pour son cryptage de bout en bout, n’est pas juste une plateforme de discussion mais un écosystème en pleine expansion. Avec diverses sources de revenus telles que la publicité, la vente de noms d’utilisateur sur la blockchain et les abonnements premium, Telegram a ouvert de nouvelles voies vers la monétisation. Et pour ceux qui souhaitent, la conversion de compte personnel en compte business est désormais aussi simple que dire « crypté ».
En somme, l’avenir s’annonce radieux pour Telegram, qui, à travers ces nouvelles opérations financières, ne fait pas que baliser son chemin vers la rentabilité mais réaffirme son engagement envers l’indépendance et la démocratisation de l’accès à ses services. Dans ce jeu d’échecs financier, Telegram avance ses pions stratégiquement et pourrait bien faire échec et mat face à la concurrence.
Source : Techcrunch