« Le changement, c’est comme une averse soudaine, il surprend mais rafraîchit aussi le paysage. » C’est en ces termes que l’on pourrait décrire l’aventure de Nala, cette entreprise de paiement qui, tel un caméléon, s’est transformée pour embrasser le marché florissant des transferts d’argent en Afrique. Le fondateur, Benjamin Fernandes, n’a jamais caché son ambition de révolutionner ce domaine dès le départ.
Du haut de ses deux années d’existence dans le monde finement tissé de la fintech tanzanienne, Nala a su tisser sa toile au-delà des mers. Grâce à son application fintech grand public, nos expatriés chéris depuis l’UE, le Royaume-Uni et les États-Unis peuvent dorénavant envoyer de l’amour sous forme monétaire à leurs familles étendues via 249 banques et 26 services de monnaie mobile dans 11 marchés africains. Mention spéciale pour le Kenya où régler ses factures locales devient un jeu d’enfant avec l’intégration à M-Pesa.
« En naviguant sur les rails des autres, Nala a trouvé sa voie. »
Cependant, leur dépendance aux infrastructures de paiement tierces était comme naviguer en mer agitée sans boussole. Pour sécuriser leur cap vers la fiabilité et limiter les frais pour les utilisateurs, Nala a jeté l’ancre pour construire son propre navire, le Rafiki. Fernandes le décrit comme le phare guidant les transactions vers un port sûr, renforçant l’assurance et la réduction des coûts alors que la fintech prend le large.
« Construire l’infrastructure Rafiki n’était pas un caprice mais une nécessité, dictée par les aléas du marché. Au début, nous faisions face à une mer houleuse avec 15% de transactions échouées chez nos partenaires, ce qui gonflait nos coûts opérationnels. L’unique manière de naviguer à travers cette tempête était de forger notre propre boussole », explique Fernandes, révélant au grand jour les raisons qui les ont poussés à innover. Rafiki n’est pour l’instant accessible qu’à une élite de navigateurs.
Si Nala s’appuie sur Rafiki pour stimuler son application fintech, cette plateforme de paiements transfrontaliers jette également des ponts pour les entreprises mondiales désireuses de commercer avec l’Afrique. Imaginez donc des entreprises de remises ou de paie internationales pouvant alimenter directement les portefeuilles mobiles ou les comptes bancaires de leur destinataires en Afrique.
En établissant une robuste charpente, Nala ne compte pas s’arrêter là. Son ambition ? S’aventurer dans le traitement des paiements pour les entreprises, visant à éradiquer les problématiques de fiabilité « à grande échelle pour les entreprises mondiales désireuses de commercer avec l’Afrique ». Préparez-vous à de nouvelles aventures sur les océans financiers africains avec Nala et son fidèle Rafiki.
Source : Techcrunch