« Qui a dit que la technologie et l’écologie ne peuvent pas rouler à l’unisson? » – Ceci pourrait bien être le nouveau mantra de l’Environmental Protection Agency (EPA) des États-Unis, qui, dans un élan d’audace écologique, a dévoilé les règles finales sur les émissions de pollution pour l’industrie automobile. Ces dernières, sortant tout droit du chapeau de l’administration Biden-Harris, sont là pour dire aux voitures thermiques: « C’est l’heure de passer au vert! »
La Terre, notre chère vieille planète, file un mauvais coton avec le changement climatique, et il semblerait que les véhicules électriques et hybrides soient devenus les chevaliers blancs de cet âge sombre. L’EPA nous jette donc dans le bain de l’électrification avec une échéance fixée à 2032. À cette date, la majorité des nouvelles ventes de voitures particulière et de camionnettes légères aux USA devront être électriques ou hybrides. Un plan ambitieux, certes, mais avec un petit délai supplémentaire par rapport aux propositions de l’année dernière.
L’administration Biden semble ainsi faire un pas de danse entre la lutte urgente contre le changement climatique et les réalités politiques actuelles, jouant à l’équilibriste entre écologie et approbations syndicales; après tout, les syndicats et les constructeurs automobiles sont des invités de taille à la fête de la transition écologique.
« Entre écologie et économie, l’EPA cherche le juste milieu. »
L’aventure américaine vers une industrie automobile plus verte commence dès 2027, mais prenez votre temps pour boucler votre ceinture, car la transition prendra vraiment son envol après 2030. C’est un peu moins rapide que le sprint initial proposé, faisant de cette évolution des règles un compromis de l’année électorale pour Biden, qui jongle entre ambitions environnementales et soutien syndical.
Mais alors, qu’en est-il du terrain de jeu des voitures? Les nouvelles règles n’ont pas pour but de mettre les véhicules à essence au ban de la société, mais plutôt d’encourager les constructeurs à ajuster leur gamme pour respecter des normes strictes d’émissions. Ceci applique la pression sur les neufs, mais laisse les occasions respirer.
Les bénéfices? Ils sont plutôt juteux! L’EPA promet environ 99 milliards de dollars en avantages, sans parler des économies de carburant et d’entretien qui pourraient atteindre jusqu’à 6 000 $ pour le conducteur moyen américain au fil de la vie de leur véhicule. Sans oublier la réduction des émissions de CO2 et des matières particulaires fines, potentiellement salvatrice pour environ 2 500 âmes en 2055.
Le Président Biden, peintre d’une vision ambitieuse de voitures zéro émission dès 2030, semble rassembler constructeurs et travailleurs sous une même bannière: celle d’une Amérique leader dans la production de voitures propres, estampillées du fier « Made in America ». Une course vers le futur que même Marty McFly approuverait!
Source : Engadget