« Il était une fois, au pays des technologies désuètes, une épopée médicale emprisonnant nos précieuses imageries sur des CD-ROMs. » Pour beaucoup, obtenir une copie d’un scan ou d’une radiographie équivaut à un voyage dans le temps, direction les années 90, sans la bande-son cool. Mais une startup a décidé de pousser la porte du futur.
PocketHealth, jeune pousse torontoise, a pris les devants avec sa plateforme révolutionnaire d’échange d’images médicales, réduisant en miettes nos bons vieux CD. Avec une levée de fonds de 33 millions de dollars dans un tour de série B, disons qu’ils ont la cote et probablement pas mal de café aussi.
Le déclic ? Harsh Nayyar, co-fondateur, se blesse au tennis et reçoit les résultats de son scanner sur un CD. Entre nous, qui a encore un lecteur CD ? Inspiré par cette mésaventure technologique, lui et son frère, Rishi Nayyar, ont décidé de dépoussiérer le partage d’images médicales entre hôpitaux.
« Les secours arrivent, adieu les CD, bonjour l’ère numérique. »
«Voilà 20 ans qu’on balade les patients entre A et B via un réseau fermé, avec un accès dérisoire à leurs propres données.» explique Rishi. PocketHealth, c’est l’engagement d’offrir plus d’accès, de contrôle et de compréhension de leurs dossiers médicaux aux patients.
À l’heure actuelle, plus de 1,5 millions de patients et 775 sites de soins en Amérique du Nord sont à bord du navire PocketHealth, propulsé par une ambition de raffiner encore son IA, d’embaucher à tout va et de conquérir de nouveaux territoires.
Rishi souligne avec emphase l’évolution de PocketHealth : d’un simple archivage numérique à une complicité entre patients et professionnels grâce à un ajout de couche compréhensible pour naviguer dans le labyrinthe de la portabilité des données.
Au pays des économies, Valley View Hospital et Unity Health torontois ont tous deux fermé le chapitre des CD, économisant respectivement 95% de leurs coûts hors salaires et plus de 120 000 dollars. Qui a dit que le progrès numérique était une affaire coûteuse ?
Mais PocketHealth n’est pas seul sur la scène. Ambra Health et EnvoyAI, sans oublier les vétérans comme Nuance PowerShare, gravitent aussi dans cet univers. La différence ? PocketHealth accorde au patient son siège de maître à bord du navire de ses données.
La sécurité ? Priorité numéro un pour PocketHealth avec cryptage de data, conformité SOC2 Type II, HIPAA, PHIPA, et le tout hébergé sur Microsoft Azure. «La sécurité, ce n’est pas seulement un investissement initial, c’est une bataille quotidienne.» confirme Rishi. Armés jusqu’aux dents contre les violations de données, les patients gardent le contrôle via des codes d’accès.
Avec plus de 55,5 millions de dollars en poche et le soutien de Round13 Capital, Deloitte Ventures et Samsung Next, on peut dire que PocketHealth est bien lancé pour transformer le partage d’images médicales.
Source : Techcrunch