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Credits image : Debby Hudson / Unsplash

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« Quand Apple fait des RCS, Google n’est pas loin de montrer les crocs »

« Quand on parle du loup, on en voit la queue. » Il semble que Google ait récemment fait apparaître, puis disparaître une petite queue de loup sous la forme d’une section sur la nouvelle page de Google Messages. Selon cette apparition éphémère, Apple prévoirait de déployer le support des Services de Communications Riches (RCS) pour les iPhones à l’automne – un indice que le géant de Cupertino pourrait bien intégrer cette fonctionnalité avec la mise à jour d’iOS 18.

La page, repérée en premier par 9to5Google, vantait les mérites des RCS dans une section titrée « Une meilleure messagerie pour tous. », prévoyant cette évolution comme « bientôt sur iOS ». Même si le signet a depuis été exfiltré de la page visible, le code source trahit encore sa présence fugitive.

« Apple se lance dans l’aventure RCS à l’automne 2024. Cela promet une expérience de messagerie améliorée pour tous, » dixit la description.

En novembre dernier, Apple a confirmé qu’elle travaillait sur l’intégration du RCS, sans toutefois clarifier de calendrier précis, se bornant à avancer « l’année prochaine ».

Google n’a cessé de presser, pousser et piquer Apple à adopter le RCS, contestant le clivage « bulle verte-bulle bleue ». Si le RCS ne résoudra pas l’intégralité de la problématique, il permettra néanmoins aux utilisateurs Android d’envoyer des médias en haute résolution aux inconditionnels de l’iPhone.

Google a par ailleurs annoncé l’année dernière de nouvelles fonctionnalités RCS telles qu’un profil, Photomoji, et une qualité audio améliorée pour les notes vocales – s’enorgueillant de compter 1 milliard d’utilisateurs mensuels du RCS.

Cette révélation partielle de Google sur la chronologie de compatibilité du RCS pour iPhone a lieu alors que le Département de la Justice des États-Unis entame une bataille légale contre Apple pour des pratiques monopolistiques présumées, marquant la question des « bulles vertes » comme un problème de sécurité pour les utilisateurs.

Source : Techcrunch

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