« Dans un monde de cookies, être un macaron le rend intéressant. » – L’obscur philosophe de la Silicon Valley (probablement).
Lors d’un événement à Stanford, Sundar Pichai, le grand manitou d’Alphabet, s’est exprimé avec finesse sur les montagnes russes que représente le pilotage de l’une des plus grosses boîtes tech de la planète. Entre l’avènement de l’IA générative où Google semble avoir raté le coche face à Microsoft, et la petite erreur de parcours de leur dernier LLM, Gemini, qui a revisité l’histoire américaine avec une créativité débordante, on peut dire que Pichai a des nuits agitées.
Jonathan Levin, le doyen de la Stanford Graduate School of Business et modérateur soft-core de cette rencontre, a permis de révéler une facette plus humaine du PDG, à travers des anecdotes croustillantes dont celle de la participation de leurs fils à un même groupe de musique. Telle une série Netflix pour geeks, cette interaction avait son lot de rebondissements.
« Comment maintenir l’innovation dans une entreprise de 200 000 personnes ? C’est la question qui empêche Sundar Pichai de dormir. »
Face au défi titanesque d’innover avec une telle armada, Pichai avoue perdre le sommeil. La culture du « Je prends des risques, donc je suis » semble être sa boussole. Malgré cela, il reste avare en détails sur les stratégies concrètes, préférant évoquer le challenge de créer les bonnes incitations, un peu comme choisir la bonne épice dans un plat gastronomique.
Il évoque avec nostalgie l’époque où Google osait tout, même lancer des lunettes qui vous faisaient passer pour un cyborg en société, soulignant un désir de revenir à une mentalité de laboratoire d’expérimentation, où l’échec est aussi précieux qu’un succès.
Quand on lui demande ce qui le fait vibrer pour l’année en cours, il parle d’IA capable de jongler avec différents types de données entrantes comme sortantes, un peu comme un couteau suisse numérique, avant de souligner l’importance de créer des flux de travail plus intelligents. Humour et intelligence sont au rendez-vous, et on peut visionner cette rencontre sur YouTube pour les plus curieux.
En somme, Sundar Pichai semble jongler entre les défis avec la grâce d’un pianiste virtuose et l’humour d’un comédien de stand-up, faisant de chaque obstacle une nouvelle note dans la symphonie technologique d’Alphabet. Et entre nous, mieux vaut tard que jamais, mais pour Google, il est temps de remettre ses lunettes pour voir clair dans le jeu de l’IA.
Source : Techcrunch
