« L’argent, c’est comme les électrons, il faut savoir le canaliser. » – Anonyme, probablement un financier geek.
Dans l’univers chatoyant de la finance indienne, Avendus brille un peu plus fort que les autres. Cette banque d’investissement, soutenue par le géant américain du private equity KKR, est devenue la conseillère financière préférée des startups indiennes en croissance, comme le montre son tableau de chasse: Zepto, LensKart, XpressBees, CaratLane, Atomberg, pour ne nommer qu’eux. Et maintenant, elle se prépare à ouvrir son troisième fonds de private equity, visant à récolter un petit $300 millions. Rien que ça.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, Avendus avait réalisé des tours de chauffe avec un premier fonds de $50 millions, suivi d’un deuxième de presque $185 millions. La progression est aussi fulgurante qu’un épisode de Dragon Ball Z, mais avec plus de chiffres et moins de cris.
« Avendus, le Saiyan de la finance indienne, prêt à conquérir de nouvelles galaxies avec son troisième fonds. »
Les sources, jouant les agents secrets, ont choisi de rester dans l’ombre pour discuter de ces sombres affaires de finance. Avendus, en bon samouraï du silence, n’a pas souhaité commenter. Mystère et boule de gomme.
Au commencement, Avendus était le David dans un monde de Goliaths. En effet, alors que les poids lourds comme Goldman Sachs et Morgan Stanley jouaient à qui mieux-mieux sur les marchés américains et européens, Avendus taillait sa route dans l’univers encore candide des startups indiennes. C’était l’époque où amasser plus de 30 millions de dollars relevait de la quête du Graal.
Mais telle la mousson sur le Rajasthan, le paysage financier indien a changé, et pas qu’un peu. Des précipitations de milliards de dollars par des investisseurs mondiaux ont fait de l’Inde le troisième écosystème startup du monde. La stratégie silencieuse d’Avendus se révélait être une méditation financière: surfer sur cette vague avant que tout le monde n’ait enfilé son maillot.
Armé de plus de 150 conseillers financiers, Avendus n’a pas seulement conseillé; il a dominé le marché, orchestrant plus de 30 transactions, dont des fusions et acquisitions qui feraient pâlir de jalousie un épisode de « Game of Thrones ». Après une décennie, Avendus continue d’innover, étirant ses tentacules dans la gestion de patrimoine, le crédit, et maintenant, avec encore plus d’ambition, un nouveau fonds de private equity.
L’aventure d’Avendus, de funambule des startups à titan de la finance, montre que même dans le monde des affaires, les contes de fées existent. L’argent, certes, ne fait pas le bonheur, mais bien canalisé, il permet de construire des châteaux en Espagne… ou de financer une myriade de startups en Inde. Comme quoi, l’important n’est pas la fin, ni même le début, mais tout ce qui se passe entre les deux. Et pour Avendus, l’aventure ne fait encore que commencer… à moins que ce soit déjà une épopée dignes des sagas.
Source : Techcrunch
