« Le meilleur moyen de rendre un ordinateur conforme, c’est encore de lui apprendre à nager dans les eaux tumultueuses des réglementations », pourrait-on plaisanter en introduction. Et, dans l’univers digital d’aujourd’hui, Sprinto, une plateforme de gestion de la conformité et des risques, semble avoir trouvé la bouée salvatrice avec sa récente levée de fonds de 20 millions de dollars dans un tour de série B. Cette prouesse financière vise à injecter une bonne dose d’automatisation dans sa plateforme de gestion de la conformité et d’élargir sa base de clients au-delà des entreprises technologiques.
Imaginez un monde où répondre aux normes comme SOC 2, GDPR, et HIPAA ne serait plus synonyme de migraines pour les entreprises. C’est précisément ce monde que Sprinto s’échine à construire en travaillant d’arrache-pied pour automatiser la gestion de la conformité de la sécurité, qui couvre tout, de la gestion du risque fournisseur à l’évaluation de la vulnérabilité, sans oublier le contrôle d’accès et la collecte de preuves. Avec plus de 160 intégrations, leur plateforme est un véritable couteau suisse de la conformité, soutenu par une combinaison astucieuse d’IA, de GPTs, et de son propre modèle de langage.
« Notre objectif principal ? Vous aider à construire une confiance béton et à faire grandir votre business sur cette fondation solide », dixit Girish Redekar, co-fondateur de Sprinto.
Lors de cette série B, entièrement financée par des fonds propres, la banque de Sprinto s’est vu ajouter 31,8 millions de dollars en total, avec Accel en tête de liste. Les investisseurs déjà dans le coup, Elevation Capital et Blume Ventures, remettent aussi la main à la poche.
Sur le ring des solutions de gestion automatisée de la conformité, Sprinto n’est pas seul – bonjour Vanta et Drata. Mais selon Redekar, ce qui fait la force de Sprinto, c’est son engagement à automatiser l’intégralité du processus de gestion de la conformité, jetant ainsi des ponts solides de confiance avec les entreprises.
Armés de leur expérience post-Recruiterbox, les co-fondateurs Girish Redekar et Raghuveer Kancherla se sont lancés dans cette aventure, déterminés à sortir les entreprises du bourbier de la conformité. Avec une armée de 200 employés et plus de 1 000 clients répartis dans 75 pays, principalement aux États-Unis et en Europe, l’application de leur vision est déjà bien en route.
« Notre terrain de jeu favori ? Les entreprises nativement digitales. Chaque entreprise est, d’une manière ou d’une autre, une entreprise numérique de nos jours. C’est ce marché que nous voulons conquérir », explique estlement Redekar lors d’une interview avec TechCrunch.
Sans lever le voile sur la valorisation de la startup, les projections sont éloquentes : une croissance de plus de 20x depuis la série A en 2021, et un triplet de l’ARR entre 2022 et 2023. Avec l’ambition de multiplier par quatre l’automatisation intelligente de sa plateforme dans les 12 prochains mois, Sprinto ne semble pas près de lever le pied sur l’accélérateur.
En conclusion, accrochez-vous bien à votre manette de jeu, car avec Sprinto, il semblerait que la conformité n’ait jamais été aussi… compliant-ement amusante. Ainsi, si hier, se conformer rimait avec s’ennuyer, aujourd’hui, grâce à Sprinto, la conformité semble devenir un jeu d’enfant. La morale de cette histoire ? On peut-être sérieux sans se prendre au sérieux, surtout en matière de conformité.
Source : Techcrunch
