Une anomalie dans l’espace, est-ce forcément synonyme d’échec? Selon Even Rogers, PDG de la startup spatiale et de défense True Anomaly, le premier échec de leur mission ne marque pas un point d’arrêt mais plutôt le début d’une histoire de succès. Quels sont ces éléments qui ont bien fonctionné et ceux qui ont péché, nous permettant d’envisager cet échec comme un tremplin vers la réussite?
La mission initiale a rencontré des problèmes dont les causes restent à déterminer. Cependant, une chronologie précise des événements fournit un aperçu de la manière dont une startup spatiale gère une anomalie en cours. Comment True Anomaly a-t-elle réagi face à ces imprévus?
Deux satellites, surnommés Jackals, ont été lancés dans l’espace le 4 mars dans le cadre de la mission Transporter-10 de SpaceX. Ces engins étaient destinés à manœuvrer près d’autres objets et de capturer des images et vidéos en haute résolution. Mission X avait pour but de démontrer ces capacités pour la première fois en orbite. Cependant, dès le premier jour, des problèmes de communication avec ces satellites ont été rencontrés. Ces obstacles initiaux étaient-ils prémonitoires des difficultés à venir?
« C’est une histoire de réussite qui illustre l’importance de la collaboration et de l’agilité face à l’adversité. »
Le jour suivant l’incident, True Anomaly a mobilisé son réseau d’ingénieurs et de partenaires pour s’assurer du suivi des bons satellites. Mais est-il vraiment si compliqué de suivre ses propres satellites? Cela souligne les défis rencontrés lors de missions de co-voiturage spatial, exacerbés par la congestion des réseaux de communication. Mais qu’en est-il des efforts pour reprendre contact?
Les tentatives de rétablir la communication avec les Jackals via l’intégration de nouvelles stations au sol et l’amélioration du logiciel de commande n’ont pas permis de confirmer leur état de fonctionnement. Quels ont été les principaux enseignements tirés de ces échecs de communication?
Malgré le manque de données, Rogers reste confiant que le problème n’était pas lié aux communications radios, mais émanait d’une source en amont. Quels changements ont été apportés pour éviter la répétition de tels incidents?
L’attention était forte sur la première mission de True Anomaly, réputée pour son objectif de renforcer la sécurité nationale à travers le développement de satellites d’intelligence. Malgré les revers de Mission X, la société prévoit déjà d’autres lancements dans les 12 mois à venir. Comment ces futurs projets bénéficieront-ils des apprentissages de Mission X?
Les améliorations prévues incluent des satellites allégés et un système énergétique optimisé. Néanmoins, est-ce que ces changements seront suffisants pour garantir le succès des prochaines missions? Rogers souligne l’importance de la réaction rapide de l’équipe et de la collaboration étroite avec les partenaires comme clés de voûte de cet épisode. Mais jusqu’à quel point ces facteurs transformeront-ils le potentiel d’échec en tremplin vers de futurs succès?
Alors, pouvons-nous réellement considérer les anomalies comme de simples détours sur la voie du progrès dans l’industrie spatiale?
Source : Techcrunch
