Les humanoïdes ont-ils occupé une place disproportionnée dans l’univers de la robotique? Après tout, il est beaucoup plus facile de générer de l’intérêt pour des robots qui ressemblent et se déplacent comme des humains. Cependant, l’efficacité et la capacité à passer à l’échelle de tels designs restent à prouver. Depuis un certain temps, Brad Porter, fondateur de Collaborative Robotics (Cobot), adopte une approche différente, loin des formes humanoïdes. Mais alors, des machines capables de raisonner comme les êtres humains, est-ce là le futur de la robotique collaborative?
Cobot, la startup âgée de deux ans, s’intéresse avant tout à la collaboration future entre humains et robots. Le système de l’entreprise n’a pas encore été dévoilé publiquement. Cependant, l’année dernière, Porter révélait que ce « nouveau système cobot » ne serait ni humanoïde ni un manipulateur mobile monté sur un robot mobile autonome (AMR). Mais quelles innovations cette discrétion cache-t-elle?
« Le déploiement de robots dans des sites choisis démarre un nouveau chapitre dans la collaboration homme-robot. »
Effectivement, le déploiement a commencé dans certains sites sélectionnés. « Avoir nos premiers robots sur le terrain plus tôt cette année, couplé à l’investissement d’aujourd’hui, marque des étapes importantes dans notre ambition de proposer des cobots aux capacités humaines dans les industries actuelles, » affirme Porter. Un cycle vertueux où davantage de robots en service améliorerait l’IA et la chaîne d’approvisionnement. Mais quelle est la clé de cette évolution?
Un coup de pouce supplémentaire au déploiement vient sous forme d’un financement de série B de 100 millions de dollars, mené par General Catalyst, avec la participation de Bison Ventures, Industry Ventures et Lux Capital. Ceci porte le financement total de la firme basée dans la Baie à 140 millions de dollars. Comment cette injection de fonds va-t-elle accélérer l’innovation chez Cobot?
Le pedigree de Cobot est également un atout, avec une équipe comptant d’anciens employés d’Apple, Meta, Google, Microsoft, NASA et Waymo. Porter, ayant passé plus de 13 ans chez Amazon, dirigeait l’équipe de robotique industrielle du géant du retail. Comment cette expérience influencera-t-elle la mission de Cobot de repenser la collaboration homme-robot?
Pendant ce temps, Amazon est devenu l’un des principaux moteurs et consommateurs de robotique industrielle, avec la présence omniprésente de ses AMRs comme preuve de l’efficacité de l’association entre travailleurs humains et robots. Cela pose la question, l’IA sera-t-elle la pierre angulaire permettant à Cobot de résoudre des « problèmes humains », tout en s’éloignant de la forme humanoïde pour réduire les coûts d’entrée?
Source : Techcrunch
