Comme dirait l’adage, « Quand la loi frappe à la porte, TikTok tremble sur ses fondations ». L’interdiction potentielle de TikTok aux États-Unis prend une tournure digne d’un thriller hollywoodien. Le projet de loi, ayant déjà triomphé à la Chambre des représentants, navigue maintenant vers d’autres horizons en espérant conquérir le cœur du Sénat. Des législateurs, initialement réticents, commencent à montrer des signes d’ouverture grâce à des révisions stratégiques du texte.
La nouvelle version de la « Loi de Protection des Américains contre les Applications Contrôlées par des Adversaires Étrangers » accorde un délai de grâce à TikTok. ByteDance, la maison mère, aurait désormais jusqu’à 12 mois pour se défaire de TikTok, au lieu des six initialement prévus. Un changement qui semble rassurer quelques sceptiques au Sénat, créant ainsi un vent d’optimisme pour le futur du projet.
« La patience est un plat qui se mange sans TikTok? »
Alors que le vote de la Chambre est attendu pour très bientôt, et inclut également des aides pour l’Ukraine et Israël, le passage du projet de loi au Sénat pourrait se jouer dès la semaine prochaine. Et pour pimenter le tout, le président Joe Biden a déjà annoncé qu’il signerait le projet de loi si celui-ci lui était présenté.
Si cette loi devait passer, TikTok, ainsi que potentiellement d’autres applications jugées comme menaces à la sécurité nationale et contrôlées par des « adversaires étrangers », pourraient être interdites sur le sol américain si elles refusent de passer sous pavillon américain. TikTok, de son côté, ne compte pas se laisser faire et envisage déjà une riposte judiciaire.
TikTok, par la voix de son PDG Shou Chew, se défend d’être une menace et dénonce une manœuvre qui nuirait à la liberté d’expression de 170 millions d’Américains, impacterait négativement 7 millions d’entreprises et ferait disparaître une plateforme contribuant à hauteur de 24 milliards de dollars à l’économie américaine.
Source : Engadget