« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il a une drôle de façon de se faire des amis. » Dans le petit monde des finances et des start-ups, cette phrase résonne particulièrement bien. Prenez le cas de Global Founders Capital, ce fonds de capital-risque berlinois lié à la fabrique de start-ups allemande Rocket Internet. Quelle surprise, le voilà qui devient le bras armé de Rocket Internet dans l’aventure des investissements.
Après avoir levé deux fonds d’un milliard de dollars et s’être imposé comme un acteur incontournable, notre Houdini de la finance a récemment pris un virage spectaculaire. La véraison? Ses activités d’investissement seront désormais exclusivement alimentées par les finances de Rocket Internet. Un tour de magie qui a quelque peu refroidi son ardeur sur le marché.
« Changement de cap pour Global Founders Capital : moins d’agitation, plus d’action. »
L’an dernier, des murmures venaient de partout, notamment du Financial Times, concernant un grand bouleversement stratégique. Récemment, Global Founders Capital a brisé le silence, expliquant que l’heure n’était pas propice à la levée d’un nouveau fonds. Trop peu d’opportunités correspondant à leurs critères dorés, et, tenez-vous bien, suffisamment d’argent dans les coffres pour faire face à la compétition.
Historiquement, Global Founders Capital a misé sur des futurs licornes telles que Personio, Revolut et SumUp. Une réussite qui n’est apparemment pas suffisante pour convaincre l’équipe de lever un nouvel ensemble de fonds, mais plutôt de s’abreuver directement à la source de Rocket Internet.
Ce pivotement est quelque peu cocasse quand on pense aux performances passées du fonds. Entre promesses de rendements mirobolants et réussites certifiées, on se demande si le désamour vient du marché ou de leurs propres aspirations. Peut-être un mélange des deux, une potion magique dont seul Global Founders Capital a le secret.
David Sainteff, de chez Global Founders Capital, nous a confié qu’utiliser directement les capitaux de Rocket Internet offrait une souplesse inégalée. Pas de levée de fonds en vue, mais une jolie somme de 300 millions d’euros à investir. Une décision aisée quand les coffres sont pleins, mais qui reste unique dans l’univers impitoyable des fonds de capital-risque.
Au fond, cette péripétie rappelle que dans la jungle du capital-risque, il faut parfois savoir se réinventer pour survivre. Global Founders Capital ne se contente pas de fermer le spectacle mais prépare déjà son prochain tour de magie, concentrant ses efforts sur les investissements de démarrage et les tours de financement ultérieurs. Qui sait, le meilleur reste à venir!
Pour conclure, rappelons-nous que même dans le monde impitoyable des tech et des start-ups, il est parfois prudent de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier… sauf si vous avez un Rocket dans le jardin !
Source : Techcrunch