« Dans le monde de la technologie, dire au revoir c’est souvent simplement dire bonjour à la page suivante ! » Dans un tourbillon d’annonces et de revirements typiques du monde des start-up électriques survitaminées, Mike Bell, ancien grand manitou chez Apple et Intel, puis vice-président en charge du développement logiciel chez Lucid Motors, a décidé de ranger son casque de réalité virtuelle. Et oui, selon une déclaration faite lundi, Mike a lâché son volant virtuel « immediatement » pour chasser de nouveaux horizons.
Néanmoins, tel un bon film où l’on espère secrètement une suite, Lucid annonce que Bell pourrait revenir hanter les couloirs de l’entreprise sous la forme d’un conseiller jusqu’à mi-août. Pour le remercier de sa participation, Mike n’aura pas droit à une statuette, mais à des avantages de départ en plus d’une jolie petite enveloppe de 125 000 dollars pour conseils rendus. Pendant ce temps, Lucid tente de naviguer à travers les eaux tumultueuses du marché du véhicule électrique, jonglant entre la demande capricieuse pour son modèle Air et les préparatifs de lancement de son futur SUV, le Gravity.
Changement de pilote chez Lucid Motors, mais le véhicule ne s’arrête pas pour autant.
Mike a officiellement embarqué dans l’aventure Lucid en 2021 après avoir flâné dans les couloirs de Rivian en tant que premier CTO, et ce, après une carrière jalonnée de succès chez Apple et Intel. Au même titre qu’un personnage de série ayant droit à son épisode flashback, Bell a apporté à Lucid son expérience acquise en participant à la création de l’iPhone et en dirigeant la division mobile d’Intel. Mais comme dans toute bonne série, le personnage principal finit par passer le flambeau, et c’est Derrick Carty, un autre vétéran d’Apple, qui reprendra temporairement les rênes du développement logiciel chez Lucid.
En parallèle, Lucid a également partagé ses résultats financiers pour le premier trimestre de 2024. Et si l’on parlait cinéma, disons que leur dernier film a fait un flop, avec une perte de 680 millions de dollars pour 1 967 véhicules livrés. Une situation qui laisse penser que la route vers le succès est encore longue et pleine d’embûches pour l’entreprise.
Pour conclure, si Mike Bell a décidé de quitter le navire Lucid, c’est peut-être pour ne pas avoir à dire « Lucid » au revoir. Une chose est sûre, dans le royaume des voitures électriques et des technologies de pointe, chaque départ annonce souvent une nouvelle aventure. Qui sait, peut-être retrouverons-nous Mike aux commandes d’un tout nouveau vaisseau ? Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est certaine, chez Lucid, même sans Bell, le carillon continuera de sonner.
Source : Techcrunch