Ah, comme disait toujours ma grand-mère : « Quand on fusionne, on tranche ». Préparez-vous, car Uber a sorti le grand jeu en annonçant l’acquisition de la branche taïwanaise de Foodpanda pour la modique somme de 950 millions de dollars ! Oui, vous avez bien lu. Uber veut conquérir l’Asie par la fourchette et cette opération devrait renforcer sa position au pays du taiwanais bubble tea.
Mais attendez, ce n’est pas tout ! En plus du poulet frit, Uber s’offre aussi une part du gâteau en prenant une participation de 300 millions de dollars dans Delivery Hero, la maison mère de Foodpanda. Cette transaction, prévue pour être bouclée dans la première moitié de 2025, annonce un changement de menu pour les consommateurs, commerçants et livreurs locaux qui passeront sous la bannière Uber Eats. Ça va swinguer dans les cuisines taïwanaises !
Uber et Foodpanda mettent les petits plats dans les grands pour conquérir Taïwan.
Jusqu’à aujourd’hui, Foodpanda régnait en maître en Taïwan avec 52 % de parts de marché, tandis qu’Uber Eats suivait de près avec 48 %. Les autres concurrents ne récoltent que les miettes avec des parts négligeables. Les synergies géographiques attendues de la fusion permettront de combiner la force d’Uber au nord et en milieu urbain avec celle de Foodpanda au sud et dans les villes plus petites.
Evidemment, tout cela n’est pas juste une histoire de livraisons de sushis et de pizzas. Le marché taïwanais de la livraison de repas devrait atteindre environ 68,5 millions de dollars d’ici 2029, contre 51,3 millions en 2024. Les experts estiment que l’aspect compact et concentré de sa topographie en fait un marché particulièrement alléchant.
Niklas Östberg, le CEO de Delivery Hero, n’a pas manqué de remercier les équipes pour leur travail acharné et précise que l’entreprise souhaite désormais concentrer ses ressources sur d’autres marchés prometteurs. Faisant écho à cette stratégie, Delivery Hero, en février, a mis fin aux discussions pour la vente potentielle de Foodpanda en Asie du Sud-Est. Pas la peine de pleurer sur la soupe renversée, d’autres appétits doivent être satisfaits !
Tout le monde a ses raisons, et Uber ne fait pas exception à la règle. Soyons réalistes, qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour un bon plat livré en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « je suis affamé » ? Mais attention, à force de vouloir manger à tous les râteliers, Uber pourrait bien finir par avoir les yeux plus gros que le ventre. Allez, il est temps d’allumer les fourneaux et de voir ce que l’avenir nous réserve. Bon appétit, bien sûr !
Source : Techcrunch