a bug sitting on top of a blue flower

Credits image : Tobias Kaiser / Unsplash

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Bugcrowd et l’art de ramasser les Informer !

« Un hacker n’est jamais en vacances, il examine juste de nouveaux horizons ! »

On pourrait croire que les bugs poussent comme des champignons après la pluie. Eh bien, Bugcrowd n’a pas peur de mouiller la chemise pour les débusquer ! Après avoir levé la coquette somme de 102 millions de dollars, l’entreprise s’est offert une belle prise : Informer, un spécialiste de la gestion de surface d’attaque (ASM).

Ce qu’il faut retenir, c’est que le ASM est crucial pour la technologie de sécurité moderne. Imaginez un videur de boîte de nuit surveillant tous les recoins sombres pour éviter les mauvaises surprises ; c’est un peu le job de l’ASM dans le milieu IT. Monitorer en continu les vecteurs d’attaque potentiels devient indispensable, entre services cloud et télétravail à gogo.

Il est crucial d’avoir une vue claire de sa forteresse numérique, aussi sécurisée qu’une boîte de nuit branchée !

Sans dévoiler les termes financiers de l’accord, sachez que Informer était profitable. Une belle opération pour Bugcrowd, car cette acquisition est une première pour eux. Les clients britanniques d’Informer, comme Brandwatch et InMotion, vont maintenant pouvoir trinquer à cette nouvelle collaboration.

Le deal inclut la technologie, les clients et l’équipe d’Informer, CEO et fondateur Marios Kyriacou en tête, qui passe de hacker chapeau blanc à directeur produit chez Bugcrowd. En intégrant cette tech à son arsenal, Bugcrowd semble vouloir jouer la carte du « tout en un » en offrant leurs propres solutions ASM au lieu de dépendre de partenaires.

Il est aussi bon de noter que cette manœuvre arrive à point nommé. Avec l’explosion du télétravail et l’externalisation vers le cloud, les entreprises jonglent avec un nombre incalculable de ressources, parfois sans même les voir. Cela peut créer des lacunes de sécurité inattendues. En développant sa propre technologie ASM, Bugcrowd espère mieux épauler ses clients dans ce casse-tête numérique.

Avec un financement total de 180 millions de dollars et des soutiens comme General Catalyst, Bugcrowd compte bien s’installer confortablement dans le fauteuil du botaniste des bugs. En comparaison, son rival HackerOne était évalué à plus de 800 millions de dollars en 2022. Bugcrowd mise sur une vague d’acquisitions pour s’ériger en champion consolidateur, dans un marché où les valorisations des startups de sécurité sont sérieusement réévaluées.

Avec cette ambition d’une série d’opportunités à saisir rapidement, le duo dirigeant Gerry et Ellis se fait régulièrement aborder par des entreprises cherchant à se vendre avant de sombrer. L’avenir nous dira si Bugcrowd saura surfer sur cette vague… sans bugger !

Note : Le poste de Marios Kyriacou chez Bugcrowd a été corrigé ainsi que celui de Casey Ellis.

Source : Techcrunch

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