Que se passe-t-il actuellement dans le monde des startups françaises? La dernière nouvelle concerne LumApps, une startup qui se décrit comme une « super-app intranet » offrant une plateforme pour communiquer et gérer des applications internes en entreprise. Mais que signifie réellement cette annonce gigantesque de 650 millions de dollars d’un investissement stratégique par Bridgepoint?
Pourquoi Bridgepoint a-t-il décidé de prendre une participation majoritaire dans LumApps? Alors que les investisseurs actuels, y compris Goldman Sachs, Eurazeo, Bpifrance et IRIS, vendent leurs parts, qu’est-ce qui pousse cette firme de capital-investissement à voir un potentiel si prometteur dans LumApps? Les fondateurs, tels que le PDG Sébastien Ricard, continueront toutefois à diriger l’entreprise, prévoyant de finaliser cette transaction d’ici juillet 2024.
Une des raisons clé pourrait être la valeur de l’entreprise elle-même. Évaluée à seulement 255 millions de dollars lors de son dernier financement en 2020, cette opération représente un énorme levier économique pour ses investisseurs précédents, notamment Eurazeo qui réalise une belle sortie financière avec plus de 210 millions d’euros.
Cet investissement pourrait transformer LumApps et accroître sa position sur le marché des solutions intranet.
Quels sont les plans futurs de LumApps avec ce nouvel afflux de fonds? Bien entendu, l’entreprise envisage de poursuivre sa croissance à travers des acquisitions. Déjà, des entreprises comme Airbus, Publicis Sapient et Yahoo figurent parmi ses clients. Le marché international n’est pas non plus en reste avec des partenaires tels que Electronic Arts et Japan Airlines.
Avec quelles autres plateformes LumApps s’intègre-t-elle? La startup offre des intégrations avec bon nombre d’outils de productivité d’entreprise courants comme Google Workspace, Microsoft 365, et Salesforce. Mais cela suffira-t-il pour se démarquer dans un environnement aussi concurrentiel?
La compétition est d’autant plus féroce avec des acteurs comme Haystack, ou même des approches différentes de Salesforce et Slack. L’exemple de Meta, qui abandonne son projet Workplace, montre à quel point ce marché est difficile. Pourquoi Meta n’a-t-il pas réussi là où LumApps semble exceller?
En outre, l’investissement pourrait marquer le début de nouvelles fusions et acquisitions dans ce secteur. LumApps a récemment acquis Teach on Mars pour élargir ses compétences en micro-learning. Quel sera le prochain mouvement stratégique de l’entreprise?
Et l’intelligence artificielle dans tout ça? L’ambition de LumApps d’intégrer un assistant personnel alimenté par l’IA n’est pas nouvelle. Le développement d’un « compagnon IA génératif » et d’outils de micro-learning sera-t-il la clé pour surpasser ses concurrents?
Source : Techcrunch
