« Si la Terre pouvait parler, elle dirait : « J’ai le CO2 blues. » » Les niveaux de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi élevés depuis des millions d’années. Célébrer la Journée de la Terre aujourd’hui, c’est se souvenir de l’époque où les taux de dioxyde de carbone étaient bien plus bas.
En 1970, lors du premier Earth Day, les niveaux de CO2 dans l’atmosphère terrestre étaient d’environ 325 parties par million (ppm). Aujourd’hui, ils ont atteint plus de 412 ppm, en augmentation de près de 90 ppm en 50 ans. Cette évolution rapide est jugée sans précédent par les chercheurs en géologie et en climat.
« Peu importe comment on regarde ça, c’est totalement sans précédent. »
La dernière fois que les niveaux de CO2 étaient aussi élevés, c’était au Pliocène, il y a environ 2,5 à 5 millions d’années. À cette époque, le niveau des océans était bien plus élevé qu’aujourd’hui, une conséquence de la fonte des calottes glaciaires. Aujourd’hui, la planète n’a pas la capacité d’absorber la quantité de CO2 déversée dans l’atmosphère, et cela entraîne un réchauffement toujours plus important pour les siècles à venir.
Cependant, il existe encore des espoirs de réduire les émissions de CO2, grâce à plusieurs plans d’actions majeurs et ambitieux menés à travers le monde. Si ces plans portent leurs fruits, nous pourrions éviter de dépasser 500 ppm.
Les décisions que l’on prend aujourd’hui sur la réduction des émissions de CO2 auront des conséquences encore à long terme pour notre planète. Et pour célébrer cette Journée de la Terre, nous pourrions commencer à prendre des mesures pour limiter la montée dramatique des gaz à effet de serre observée depuis la première Earth Day en 1970.
Au final, agir aujourd’hui, c’est préparer un futur moins « CO2 blues » pour nos enfants et les générations à venir. En attendant, chantons ensemble : « T’as le CO2 qui te colle à la peau…»
Source : Mashable