« Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir d’une petite idée! »
Les licenciements dans le monde de la technologie sont aussi fréquents que les mises à jour de vos applications favorites. Pourtant, malgré cette hémorragie de talents, la demande en experts tech ne cesse de croître. C’est là que se faufile un intrépide startup belge, TechWolf, qui révise la gestion des talents en interne avec l’aide d’un moteur d’IA pour mieux comprendre et utiliser les compétences de ses employés.
Imaginez cela : une équipe de geeks de Gand, encore étudiants à l’université, crée une technologie qui aspire les données des flux de travail pour en extraire de précieuses informations sur les intérêts et compétences des salariés. Voilà la recette secrète de TechWolf, qui leur a permis de séduire des gros bonnets comme GSK, HSBC et Booking.com. Cerise sur le gâteau, ils ont récemment amassé près de 43 millions de dollars en fonds pour développer leur entreprise.
TechWolf n’est pas seulement une start-up, c’est un orchestre symphonique qui harmonise les talents internes des entreprises.
Mais TechWolf ne va pas se reposer sur ses lauriers (ou, devrions-nous dire, ses circuits imprimés). L’équipe fondatrice, composée d’Andreas De Neve, Jeroen Van Hautte et Mikaël Wornoo, a dû faire face à des débuts difficiles. Leur première idée, une plateforme RH pour recruter des talents externes, fit un flop monumental. Mais c’est en écoutant leurs clients qu’ils ont pivoté leur modèle pour se focaliser sur la valorisation des employés déjà en poste.
Comme Chandler dans la série Friends, beaucoup d’employés restent des énigmes pour leurs managers. Que font-ils réellement? C’est là que TechWolf intervient avec une IA qui scrute les systèmes utilisés au travail pour déduire les compétences des salariés. Adieu le mystère, bonjour la transparence!
Quels sont donc les ingrédients de leur succès? Tout d’abord, une réactivité digne d’un super-héros. Ensuite, une IA plus discrète mais pointue, moins sujette aux délires qu’un ChatGPT par exemple. Enfin, une focalisation laser sur la résolution d’un problème précis. Le PDG Andreas De Neve insiste : aucune ambition de diversification massive pour le moment. « Nous sommes hyper concentrés sur le problème des compétences, car la demande est déjà énorme. »
Et c’est probablement ce qui les rend si attirants pour les investisseurs. Julien Codorniou de chez Felix Capital pense même que TechWolf pourrait faire de l’ombre à bien des géants. « Se spécialiser peut rapporter gros », dit-il, tout en comparant TechWolf à la Suisse des départements RH. Une belle analogie, pour une startup qui harmonise les talents avec la précision d’une horloge suisse.
Source : Techcrunch
