« Si j’étais un super-héros, mon superpouvoir serait l’auto-pilote ! » Vous ne vous êtes jamais dit ça ? En tout cas, il semblerait que le célèbre Autopilot de Tesla fasse encore parler de lui.
Cette semaine, Tesla a remporté un procès concernant le rôle de son Autopilot dans un accident survenu en 2019. Un conducteur de Model S avait accusé l’entreprise d’être responsable des dommages qu’il avait subis lors de cette mésaventure (+ de 3 millions de dollars en réparations), en raison de défauts présumés dans le logiciel et la conception des airbags de la voiture.
Cependant, Tesla a nié toute responsabilité, affirmant que la conductrice, Justine Hsu, avait utilisé l’Autopilot dans une rue de Los Angeles, une utilisation que l’entreprise met en garde contre dans le manuel du logiciel. Au final, le jury a donné raison à Tesla, accordant zéro dollar de dommages et intérêts à Hsu.
Tesla l’emporte dans un procès lié à l’Autopilot.
Bien que cette décision ne soit pas « juridiquement contraignante » dans d’autres affaires, elle aura certainement un impact sur la manière dont les avocats traiteront les incidents futurs impliquant cette technologie. Pour autant, ce résultat ne mettra probablement pas fin à la surveillance étroite dont Tesla fait l’objet quant à ses prétentions concernant Autopilot et le logiciel « Full Self-Driving ».
En effet, Tesla est actuellement sous le coup d’une enquête du Département de la Justice des États-Unis et de l’Administration nationale de la sécurité routière des États-Unis, notamment pour des accidents d’Autopilot impliquant des véhicules d’urgence stationnés.
Alors oui, l’Autopilot de Tesla peut parfois nous faire rêver d’un monde où la conduite ne serait plus qu’un vague souvenir, mais n’oublions pas que les pouvoirs de ce super-héros moderne ne sont pas encore sans faille… On pourrait dire que Tesla vient de remporter une « autopilot-bataille », mais certainement pas la guerre !
Source : Engadget