turned on gray laptop computer

Credits image : Luca Bravo / Unsplash

CryptoIntelligence ArtificielleSociété
0

Quand les bots font des bots

« L’informatique, c’est comme la magie, sauf qu’il n’y a pas de baguette mais tout aussi de mystères ! » Voici une petite devinette pour bien débuter notre incursion dans le monde pas si choupinet des robots d’intelligence artificielle et des protocoles d’exclusion.

Alors, qu’en est-il de ces rumeurs qui font trembler le web ? Perplexity AI, le chatbot prétendument innocent, est accusé de ne pas jouer selon les règles. Amazon Web Services (AWS) a ouvert une enquête pour vérifier si ce dernier bafoue le Protocoles d’Exclusion des Robots, un standard web qui permet aux développeurs de dire aux bots où ils peuvent ou ne peuvent pas aller. Les rumeurs disent que Perplexity serait un peu comme ces invités indésirables qui se faufilent partout, malgré les panneaux « Interdit d’entrer ».

Nos confrères de Wired ont découvert une machine virtuelle hébergée chez AWS utilisant une adresse IP liée à Perplexity. Celle-ci aurait « visité » plusieurs fois leurs sites ainsi que ceux de The Guardian, Forbes et The New York Times pour aspirer leur contenu. Wired, un peu vexé, a alors fait passer Perplexity sous la loupe et lui a demandé de régurgiter les titres de leurs articles… et surprise, le résultat était bien proche des originaux, mais sans les remerciements d’usage.

Perplexity AI pourrait bien être de ces invités qui finissent tout le buffet sans jamais faire la vaisselle.

Perplexity n’a pas tardé à réagir. La porte-parole Sara Platnick assure que leur PerplexityBot respecte bel et bien les règles de robots.txt et que les services contrôlés par Perplexity ne grimpent pas sur les tables comme des sauvages. Toutefois, elle a admis qu’il est possible de contourner robots.txt si un utilisateur entre spécifiquement une URL dans le chatbot. Oups !

De leur côté, Amazon joue les Sherlock Holmes du numérique, précisant qu’ils sondent régulièrement les allégations d’abus et qu’ils sont toujours à l’écoute des rapports d’utilisateurs. Pourtant, Perplexity affirme qu’avant les questions de Wired, ils n’avaient jamais été contactés par AWS pour une quelconque enquête.

Aravind Srinivas, CEO de Perplexity, nie robustement les accusations, mais il confirme que leur système s’appuie sur des crawlers tiers, inclus celui découvert par Wired. Qu’on se le dise, il existe peut-être bien des failles dans ce monde des robots ! En fin de compte, chatbot ou pas, le respect des règles finit toujours par rattraper les plus malins.

Au final, cette affaire rappel qu’il ne suffit pas de jouer les robots bienveillants pour éviter les ennuis. En parlant d’ennuis, espérons qu’ils n’oublieront pas de vider leur corbeille à cookies en sortant, parce que tout le monde sait, les cookies, c’est périssable !

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.