« Les logiciels qui fleurissent au printemps n’ont rien de nouveaux… mais ils sont tout sauf démodés ! »
Oh, les dinosaures de la tech ne sont pas prêts de disparaître ! Prenez SAP, la star allemande des logiciels d’entreprise. Fondée en 1972, SAP fait un retour fracassant à Wall Street avec une valorisation qui dépasse les 200 dollars par action pour la première fois. Un bond de 50 % en un an, autant dire qu’ils ont appuyé sur le turbo du cloud en investissant dans l’IA business.
Certainement, le passage du modèle de licence à celui du SaaS n’est pas une mince affaire. Mais Christian Klein, le capitaine du navire SAP, a su négocier le virage en s’associant avec des grands noms comme Google et Nvidia, boostant ainsi les recettes du cloud de 24 % ! Et soyons honnêtes, les râleries des clients sur site n’ont pas vraiment ralenti leur ascension.
Les anciennes stars de la tech montrent qu’il n’y a pas d’âge pour briller avec l’IA et du cloud.
Mais SAP n’est pas seul dans le club des revenants. Parlons d’Oracle, vieux briscard de 1977. Sa valorisation frôle les 385 milliards de dollars après un joli boost de 20 %. Là aussi, l’IA et le cloud font tourner les têtes. Un certain ChatGPT et son entraînement sur l’infrastructure cloud d’Oracle y sont pour quelque chose. Les deals géants se multiplient avec Microsoft, Google et OpenAI. Même TikTok, ce drop de jouvence… euh, de revenu, fait partie du lot.
Et IBM, alors ? La Big Blue, née en 1911, a vu sa valorisation grimper de 30 % l’année dernière pour atteindre les 160 milliards de dollars. Pas mal pour une entreprise qui a démarré avec des tabulatrices ! Maintenant entièrement tournée vers les services, le cloud et surtout l’IA avec Watsonx, IBM prouve qu’on peut encore apprendre des tours neufs à un vieux chien. Mais attention, quelques secousses comme une légère baisse des revenus en consulting rappellent que rien n’est jamais gagné d’avance.
Les dinosaures 2.0 prennent leur revanche sur l’extinction !
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Source : Techcrunch