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Credits image : Giammarco Boscaro / Unsplash

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La Chevron danse, les lois valsent

“Un juge, deux avis. Qui tranche ?”

Ah, la technologie, toujours pleine de surprises ! Cette semaine, le battement de cœur de la tech a été secoué par la décision de la Cour suprême des États-Unis de mettre un terme à la fameuse “Chevron deference”. Une règle de 40 ans qui donnait aux agences fédérales une certaine liberté d’interprétation des lois du Congrès vient de rendre l’âme. Désormais, ce sont les tribunaux qui devront jouer les devins légaux. Merci, monsieur le juge, et bonjour les casse-têtes juridiques.

Pour faire court, la Cour a décidé que le Congrès, bien connu pour son efficacité exemplaire (ou pas), doit prédire avec précision chaque détail de l’avenir dans ses législations. Autrement dit, sans cette flexibilité, les agences ne pourront plus ajuster leurs règles aux situations nouvelles. À ce rythme, on pourrait dire adieu à toute tentative de régulation nationale de l’IA.

Vouloir réguler l’IA dans un pays aussi vaste, c’est comme essayer de tricoter une écharpe avec des aiguilles à fondue : possible, mais bien pénible. Le Congrès peinait déjà à poser les bases d’un cadre politique pour l’IA alors que les régulateurs d’État s’empressaient de combler le vide. Maintenant, chaque loi devra être tellement détaillée qu’il serait presque plus rapide de construire une fusée.

L’avenir de la régulation de l’IA semble plus flou que jamais.

Lors des débats, la juge Elena Kagan évoqua directement les implications pour l’IA : “Imaginons que le Congrès adopte une loi sur l’intelligence artificielle avec diverses délégations. Naturellement, il y’aura des zones grises. Qui est le mieux placé pour les combler : les tribunaux ou une agence spécialisée ?” Le verdict : ce sera les tribunaux. Ou alors, les législateurs jetteront l’éponge et rangeront leurs projets de loi dans un tiroir.

En tout état de cause, les États-Unis viennent de compliquer encore plus la régulation de l’IA. Déjà que c’était un sacré casse-tête !

Entre-temps, au royaume de Google, on esquive les questions énergétiques de ses IA. Dans un rapport environnemental de plus de 80 pages, le géant parle volontiers de ses efforts écologiques mais reste muet sur la consommation énergétique de ses machines intelligentes. Une petite omission ou un gros éléphant dans la pièce ? Nous vous laissons juger.

Et pour l’article de fin: laissez-nous vous dire qu’entre lois et IA, tout n’est qu’une question de « court de justice » !

La Chevron danse, les lois valsent

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Source : Techcrunch

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