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Pro-Ratatouille : Quand les VC mijotent leurs droits

« Les voies du capital-risque sont impénétrables, surtout quand on parle de pro rata! »

Ah, le monde mystérieux du capital-risque (VC)! Imaginez-vous avec vos amis investisseurs: vous avez tous misé sur la première startup prometteuse que vous avez trouvée. Puis, surprise! Vous découvrez qu’il y a une clause magique appelée « pro rata » qui pourrait vous permettre de conserver votre part du gâteau lors des prochains tours de table. Oui, mais voilà, Lee Edwards de Root VC dit que ces droits ne sont pas vraiment « gagnés », même s’ils peuvent coûter cher.

La tendance actuelle dans le monde des VC est de créer des fonds spécialement dédiés à l’exercice de ces droits pro rata. Ces fonds viennent en aide aux investisseurs de départ pour conserver leur pourcentage d’actionnariat lors des nouvelles levées de fonds.

Le hic, c’est que dans les tours suivants, le nouvel investisseur principal prend généralement la part du lion. Les investisseurs existants doivent casser leur tirelire s’ils veulent participer. Et, souvent, ces nouveaux investisseurs préfèrent exclure les vieux copains pour avoir plus de parts pour eux-mêmes, une situation qui peut rapidement tourner au vinaigre.

Pro rata: un droit magique qui fait des émules, mais pas sans obstacle.

Et les fondateurs dans tout ça? Ils essaient de limiter la part de l’entreprise qu’ils vendent. Les investisseurs historiques espèrent souvent que les fondateurs négocieront pour eux avec les nouveaux investisseurs. Comme le dit Edwards: « Nous devons compter sur les fondateurs pour se battre pour nous, mais cela n’arrive que s’ils voient notre véritable valeur ajoutée ». D’où l’importance de rester dans les bonnes grâces des fondateurs!

Passons maintenant aux solutions. Des entreprises comme Alpha Partners, SignalRank et SaaS Ventures jouent les chevaliers blancs en injectant des fonds lors des séries B et ultérieures. Elles viennent à la rescousse des VC de départ, leur permettant de maintenir leur précieux pro rata.

Jesse Bloom de SaaS Ventures résume bien la chose: « Je finance ces investisseurs de Séries A pour qu’ils utilisent leurs droits pro rata, et en échange, je prends 10% des intérêts ». Astucieux, n’est-ce pas?

Plusieurs grands noms comme Andreessen Horowitz et Insight Partners sont toujours dans la course pour ces deals tardifs. Cela permet à Bloom de prendre des décisions rapides avec moins de diligence, car il mise sur la valeur ajoutée de ces géants du VC.

Mais attention, la fête du pro rata n’est pas facile d’accès. Il faut avoir de solides fonds, de bons réseaux et une stratégie bien pensée pour rester dans le jeu. Même Jason Calacanis, célèbre investisseur, a admis qu’il aurait triplé ses retours en utilisant mieux ses droits pro rata dans son premier fond.

Pour finir sur une note humoristique: Dans le monde du capital-risque, mieux vaut savoir pro-ratasser que never!

Source : Techcrunch

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