Les entreprises de jeux d’argent et les startups de sports fantastiques sont-elles vraiment semblables aux sociétés de jeux vidéo ?
Depuis plus d’une décennie, les entreprises de jeux d’argent en ligne et les startups de sports fantastiques se présentent comme des sociétés de jeux vidéo. Face à une réglementation de plus en plus stricte, une coalition de plus de 70 entreprises de jeux vidéo en Inde implore le gouvernement de faire une distinction claire entre leurs industries. Pourquoi cette différenciation est-elle cruciale pour leur survie et leur croissance ?
Dans une lettre adressée au Premier ministre Narendra Modi et au ministère de l’Information et de la Radiodiffusion, la coalition demande d’abandonner le terme « jeux en ligne » au profit de catégories distinctes : « jeux vidéo » et « jeux d’argent réel ». Cette initiative vise à soutenir le secteur du divertissement numérique en Inde. Pourquoi ce choix de terminologie est-il si important pour ces entreprises ?
La distinction entre jeux vidéo et jeux d’argent réel est cruciale pour éviter des conséquences néfastes pour les entreprises de jeux vidéo.
La précipitation pour obtenir des définitions claires survient après des amendements fiscaux récents qui ont placé les jeux d’argent réel dans la tranche de 28 % de la taxe, contre 18 % pour les jeux vidéo. L’absence de différenciation claire a conduit à des effets inattendus pour les entreprises de jeux vidéo. Pourquoi cette confusion réglementaire cause-t-elle tant de torts à l’industrie du jeu vidéo ?
La lettre, dont TechCrunch a obtenu un exemplaire, souligne que les entreprises de jeux vidéo ont été la cible de nombreux avis de cause et de raids fiscaux. Certaines ont même vu leurs services bancaires et de passerelles de paiement refusés. Comment cette confusion réglementaire affecte-t-elle les relations avec les investisseurs internationaux et ralentit-elle les transactions d’investissement ?
Dans ce contexte, les entreprises de jeux vidéo indiennes peinent à se démarquer des startups de sports fantastiques qui dominent de plus en plus le secteur. Les propositions politiques des entreprises de jeux vidéo sont souvent négligées par les législateurs au profit de celles des entreprises de jeux d’argent. Comment cette situation impacte-t-elle les perspectives d’investissement et de croissance pour les véritables sociétés de jeux vidéo ?
Pour remédier à ces problèmes, le consortium appelle à des définitions claires et distinctes dans les cadres de politique indienne. Les jeux vidéo sont définis comme des produits de divertissement numérique joués pour le plaisir ou l’apprentissage, sans mise d’argent. Les jeux d’argent réel impliquent des enjeux monétaires avec des gains ou des pertes de monnaie réelle. Cette distinction influencera-t-elle finalement les décisions réglementaires en faveur des entreprises de jeux vidéo ?
Les entreprises de jeux vidéo demandent également au ministère de l’Information et de la Radiodiffusion de restreindre les médias d’utiliser des images de jeux vidéo lorsqu’ils rapportent sur les jeux d’argent ou de hasard, afin de réduire les idées fausses dans le public. Pourquoi la perception publique est-elle si essentielle pour la croissance du secteur du divertissement ?
Alors que l’Inde émerge comme un hub technologique mondial, son industrie du jeu vidéo reste en retard. Le besoin d’aborder les défis de ce secteur est donc urgent. L’industrie parviendra-t-elle à obtenir le soutien nécessaire pour prospérer dans cet écosystème dynamique de startups ?
Source : Techcrunch