Avez-vous déjà entendu parler de Kearny Jackson et de son nouveau fonds de capital-risque de 65 millions de dollars ? Comment cette entreprise parvient-elle à attirer autant d’investisseurs prestigieux et à quelle stratégie se fie-t-elle pour réussir ?
Après avoir levé 14 millions de dollars pour son deuxième fonds en 2023, la société de capital-risque Kearny Jackson revient avec un troisième fonds, atteignant cette fois 65 millions de dollars, avec des engagements venant, notamment, de fonds institutionnels pour la première fois. Quelle est la recette miracle de ce succès fulgurant ?
Co-fondée par Sriram Krishnan et Sunil Chhaya, Kearny Jackson investit principalement dans le SaaS B2B, l’infrastructure et l’infrastructure fintech. La particularité ici est leur accent sur la rapidité et la valeur offerte aux fondateurs. Est-ce que cette approche unique leur donne un avantage concurrentiel ?
Mais qui sont vraiment ces hommes derrière Kearny Jackson ? Krishnan a une expérience en gestion de produit chez Tinder et Spotify, tandis que Chhaya a travaillé pour Menlo Ventures et Tenaya Capital. Leur complémentarité est-elle la clé de leur pouvoir d’attraction auprès des investisseurs tels que Sequoia et Marc Andreessen ?
La fusion de leurs parcours diversifiés leur a permis de séduire plus de trois dotations et des fonds de pension comme Stepstone. Bien que certains noms des investisseurs restent confidentiels, leur stratégie repose sur des chèques plus conséquents tout en apportant une expertise précieuse aux startups.
Avec une taille de fonds maintenant plus importante, ils visent des participations de 6 % à 10 % dans les entreprises du portefeuille, ce qui est inférieur à ce que les firmes de capital-risque cherchent habituellement. Cette stratégie pourrait-elle leur permettre de s’imposer face à la concurrence ?
Enfin, Krishnan et Chhaya prévoient d’investir dans entre 30 et 35 entreprises au cours des prochaines années. Déjà, un investissement furtif dans une startup dirigée par une équipe ex-Snowflake a été réalisé. Cela suffira-t-il pour maintenir leur élan ?
Source : Techcrunch
