Comment une startup ambitionne-t-elle de transformer le CO2 en protéines alimentaires ?
Le changement climatique est sur toutes les lèvres, mais avez-vous déjà pensé à la manière dont nos émissions de CO2 pourraient un jour devenir une source alimentaire ? David Tze, le PDG de NovoNutrients, se penche sur cette question fascinante. Comment cette technologie pourrait-elle bouleverser notre façon de consommer ?
Avec son équipe, Tze travaille sur une méthode innovante utilisant des microbes pour convertir le dioxyde de carbone en protéines. Pourquoi cette méthode pourrait-elle changer les règles du jeu dans les industries alimentaires humaines et animales ? La startup prévoit de construire une usine pilote dans la région de la baie de San Francisco pour produire ces protéines destinées à des entreprises cherchant des sources alternatives.
D’ailleurs, NovoNutrients vient de lever 18 millions de dollars grâce à Woodside Energy et CM Venture Capital pour soutenir ce projet. La société a passé l’année dernière à affiner la conception de son bioréacteur. Quelle importance cette usine pilote aura-t-elle pour les futures opérations commerciales de NovoNutrients ?
Comment cette technologie révolutionnaire pourrait-elle transformer nos habitudes alimentaires ?
La particularité de NovoNutrients réside dans l’utilisation de cylindres plus fins en boucle pour leurs fermentations, ce qui réduit l’énergie nécessaire à la combinaison des gaz. En quoi cette approche est-elle distincte de celle de ses concurrents, souvent comparés à des brasseries ? En ajustant les souches de microbes à différents mélanges de gaz, l’entreprise optimise la production. Pour certains produits, ils utilisent des techniques de biologie synthétique pour accroître la stabilité et l’efficacité des microbes.
Mais comment cette technologie peut-elle réellement s’implémenter dans le monde réel ? Tze prévoit que NovoNutrients gagnera principalement de l’argent en vendant des microbes et en licenciant les droits de construction et d’exploitation des installations commerciales. Le parcours jusqu’à cette phase semble semé d’embûches, mais le PDG est confiant quant aux données que l’usine pilote pourra fournir aux investisseurs.
Un point intéressant est l’intérêt croissant des entreprises de nourriture pour animaux pour les protéines alternatives. La réticence des consommateurs envers ces alternatives pour leur propre alimentation pourrait-elle ouvrir des opportunités inattendues dans le secteur des aliments pour animaux domestiques ? Avec une augmentation de 78% des dépenses dans ce domaine depuis 2013, selon le Bureau of Labor Statistics des États-Unis, cette avenue semble prometteuse.
Les protéines de NovoNutrients, nouvellement introduites dans l’alimentation des animaux, pourraient-elles offrir une solution aux problèmes d’allergies alimentaires chez les animaux de compagnie ? Il semble que certains segments du marché soient prêts à payer un prix premium pour des ingrédients hypoallergéniques et innovants.
Alors, la technologie de NovoNutrients pourrait-elle véritablement transformer notre combat contre les gaz à effet de serre en une nouvelle frontière gastronomique ?
Source : Techcrunch
