Le secteur privé peut-il réussir là où des entreprises spatiales et des nations spatiales ont échoué auparavant ?
Une entreprise japonaise tentera de poser un engin spatial robotique sur la lune. Si elle réussit, ispace pourrait revendiquer le premier atterrissage lunaire commercial de l’histoire.
La mission, connue sous le nom de HAKUTO-R, fait partie de plusieurs missions lunaires commerciales qui auront lieu prochainement. D’autres sont le résultat du programme de services de charge utile lunaire commerciale de la NASA, établi en 2018 pour recruter le secteur privé afin d’aider à livrer du fret sur la lune.
« Nous voyons cela comme le début d’une nouvelle phase de missions commerciales sur la lune, avec trois lancements #CLPS attendus depuis les États-Unis en 2023. »
Si l’atterrissage est réussi, cela marquera également la première mission lunaire arabe, avec l’exploration prévue du cratère Atlas par le rover Rashid. Sultan Al Neyadi, le premier astronaute arabe affecté à un long vol spatial, a souhaité bonne chance à l’équipe depuis la Station spatiale internationale cette semaine.
Les tentatives d’atterrissage sur la lune par le secteur privé ne sont pas nouvelles : en 2019, une entreprise et une organisation à but non lucratif israéliennes ont collaboré sur la mission Beresheet de 100 millions de dollars, qui visait à atterrir sur la lune. Cependant, des problèmes de composants lors de la descente ont entraîné l’échec de la mission et le crash de l’engin spatial sur la lune.
Brad Jolliff, directeur du McDonnell Center for the Space Sciences à la Washington University de St. Louis, estime que les cinq prochaines années verront d’autres entreprises commerciales emboîter le pas, transportant du fret sur la lune et facilitant les expériences scientifiques.
Alors, cette nouvelle ère d’exploration et de voyage lunaire réussira-t-elle là où d’autres ont échoué ?
Source : Mashable
