Pourquoi Google a-t-il décidé de mettre fin à son service de raccourcissement d’URL, goo.gl ? Depuis le 23 août de cette année, lorsque quelqu’un clique sur un lien goo.gl, il peut être redirigé d’abord vers une page d’avertissement indiquant que le lien « ne fonctionnera plus dans un avenir proche » avant d’accéder au site web souhaité. Qu’est-ce que cela signifie pour les utilisateurs et les développeurs ? Google a en effet annoncé la fin complète de la prise en charge de tous les liens existants goo.gl ; ces URL renverront une erreur « 404 page non trouvée » à partir du 25 août 2025.
Google laisse cependant une période de transition conséquente aux développeurs pour qu’ils puissent migrer vers d’autres services de raccourcissement d’URL. Pourquoi ce délai ? Afin de minimiser les disruptions, Google affichera progressivement des pages d’avertissement pour un pourcentage croissant de liens goo.gl existants jusqu’à leur date de fermeture. L’objectif est clair : inciter les développeurs à mettre à jour leurs liens raccourcis le plus rapidement possible pour éviter toute interruption de service.
Mais cette décision n’est pas un cas isolé. En effet, goo.gl rejoint un cimetière de produits Google où l’on trouve déjà des applications et services comme Google Hangouts, Stadia, ou encore Google+. Pourquoi Google enterre-t-il tant d’anciens services ? S’agit-il d’une simple évolution ou d’une stratégie plus complexe visant à rediriger les ressources vers de nouveaux projets ?
Google compte parmi les géants du numérique qui n’hésitent pas à rationaliser leur gamme de services, quitte à abandonner des projets.
Ce mouvement nous pousse à nous interroger sur les priorités futures de Google. Avec la fin de goo.gl, les utilisateurs se trouvent-ils devant un choix limité ou une opportunité de découvrir de nouveaux outils plus innovants ? La question se pose également pour les autres services déjà abandonnés. Google pourrait-il tirer parti de ces fermetures pour concentrer ses efforts sur des technologies encore plus révolutionnaires ?
En fin de compte, quelles conséquences ces fermetures ont-elles pour les utilisateurs et les développeurs qui dépendaient de ces services ? Est-ce simplement le prix à payer pour l’innovation continue ou une source de frustration et de défiance envers Google ?
Source : Engadget