« Ne jamais remettre à demain ce que l’on peut planter aujourd’hui »… sauf quand il s’agit de mises à jour logiciel ! Imaginez le cauchemar numérique qui s’est abattu sur les entreprises du globe : des écrans bleus de la mort à gogo, des check-ins d’aéroport en panne… Tout ça grâce à une mise à jour bancale de CrowdStrike. La situation a dérapé plus vite qu’une souris sans fil sur un tapis en verre.
Alors, qu’est-ce qui s’est passé ? Crowdy (oui, on est intimes) a mis en ligne une mise à jour de contenu pour les hôtes Windows, et boum ! Des milliards de processeurs ont soudainement décidé de partir en vacances forcées. Pas de panique, Mac et Linux, eux, n’ont pas été invités à cette fête de dysfonctionnement. Le patron de CrowdStrike, George Kurtz, nous rassure avec un timbre digital : « Ce n’est pas une attaque cyber, juste une petite bévue technique ». Ouais, petite…
Regardons du côté de chez Billy G. Microsoft a observé les premiers hoquets de la mise à jour dès le 19 juillet. Le Service Health Status de Microsoft 365 nous joue le grand écart : les applis pour consommateurs de retour, les entreprises, elles, toujours en carafe. Les services cloud sont en mode « ça rame, on arrive », un peu comme ta connexion Internet quand tout le voisinage regarde Netflix en même temps.
CrowdStrike pourrait bien regretter d’avoir jeté un caillou dans la mare numérique.
Passons aux grands mots : Goldman Sachs pense que les produits de cybersécurité doivent mettre la barre plus haut en termes de fiabilité. Mais oui, cette mésaventure pourrait bien fortifier le secteur pour les entreprises les plus solides. Quant aux aéroports du monde entier, c’était le chaos. Le Royaume-Uni, l’Allemagne, les États-Unis : tous touchés par des retards de vol monumentaux. Sacré baptême du feu pour les voyageurs avec des cartes d’embarquement manuscrites.
Et ce n’est pas tout. Les call centers, services de 911 et même le système informatique de la NHS au Royaume-Uni ont été frappés de plein fouet. La télé britannique? En mode manuel ce matin. Les bourses tombent, les actions de CrowdStrike également : -11% à la fermeture du marché. On imagine bien les rivaux se frotter les mains dans l’ombre.
Les experts ont aussi pris la parole, certains pensent que ce fiasco colossale pourrait profiter aux compétiteurs de CrowdStrike. Cela fait réfléchir: si une simple mise à jour peut plonger le monde dans un tel chaos, à quoi peut-on se fier? Entre spéculations et accusations, la technologie nous rappelle parfois combien elle peut être capricieuse.
Morale de l’histoire : même les géants du numérique peuvent trébucher sur une ligne de code. Alors, avant de blâmer votre vieux PC pour les bugs incessants, pensez à CrowdStrike et à leur petite étourderie. Après tout, mieux vaut glisser sur une ligne de code qu’une coquille de banane !
Source : Techcrunch