Comment une startup israélienne se retrouve-t-elle au cœur de la lutte contre la désinformation mondiale ? Cyabra, une startup basée à Tel Aviv, a annoncé son intention de fusionner avec une société d’acquisition à vocation spécifique (SPAC), Trailblazer Merger Corporation I, et d’être cotée au NASDAQ d’ici la fin de l’année. Mais pourquoi une telle décision et quelles en sont les implications pour la lutte contre la désinformation ?
Créée en 2018, Cyabra a rapidement attiré l’attention de grands investisseurs, parmi lesquels OurCrowd, le Founders Fund de Peter Thiel, Harpoon Ventures et d’autres. Pourquoi ces investisseurs misent-ils sur Cyabra et quels sont les secrets de son succès ? La fusion évalue Cyabra à 70 millions de dollars, une somme plutôt conséquente. Cependant, est-ce que cela signifie que cette entreprise est équipée pour faire face aux défis de la désinformation qui se complexifient chaque jour ?
Les SPACs ont connu leur heure de gloire il y a quelques années, mais leur popularité a diminué, les entreprises prenant cette voie ayant souvent fini par échouer. Pourtant, Cyabra semble différente. Pourquoi choisit-elle cette approche alors que la SEC introduit de nouvelles règles pour rendre le processus plus similaire à une IPO traditionnelle ? Est-ce que ces modifications réglementaires vont affecter leur fusion prévue à la fin de cette année ?
Cyabra collabore avec des gouvernements et entreprises pour protéger contre les attaques de désinformation.
Cyabra affirme avoir collaboré avec 19 gouvernements au cours des 12 derniers mois pour protéger leurs élections. Par exemple, Warner Media a utilisé Cyabra lors de la sortie de « Wonder Woman 1984 » en 2020 pour identifier les faux profils qui menaçaient la réputation du film. Si des entreprises aussi influentes que Warner Media font confiance à Cyabra, quelles avancées technologiques cette startup propose-t-elle pour lutter contre les faux comptes et la désinformation sur les réseaux sociaux ?
Elon Musk s’est également tourné vers Cyabra pour analyser l’activité des bots avant son acquisition de Twitter. La technologie de Cyabra, développée par d’anciens vétérans des opérations spéciales israéliennes, semble très avancée. Le PDG de Cyabra, Dan Brahmy, affirme que leur technologie permet de détecter rapidement les bots automatisés et de prévenir les attaques de désinformation. Une telle technologie peut-elle vraiment répondre aux besoins urgents des gouvernements et des entreprises modernes face à la montée de la désinformation ?
En début d’année, Mike Pompeo, ancien directeur de la CIA et Secrétaire d’État américain, a rejoint le conseil d’administration de Cyabra. Pompeo décrit Cyabra comme un partenaire crucial dans la lutte contre la désinformation. Ses capacités à découvrir des comptes inauthentiques et des contenus manipulés sont-elles essentielles pour protéger la démocratie et assurer la sécurité nationale ? Si Cyabra est véritablement cette alliée indispensable, quelles sont les prochaines étapes pour renforcer encore plus la lutte contre la désinformation mondiale ?
Source : Techcrunch