a japanese garden with a pond and a pagoda

Credits image : Filiz Elaerts / Unsplash

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La micromobilité au Japon est-elle en plein essor ?

La micromobilité partagée est-elle en plein essor au Japon ? La start-up japonaise Luup, spécialisée dans la micromobilité, vient de lever 30 millions de dollars (4,5 milliards de yens) lors d’un tour de financement de série D.

Luup a maintenant accumulé un total de 68 millions de dollars en financements de capitaux propres, de dette et d’actifs. Le secteur connaît une croissance constante et le gouvernement japonais a été proactif, assouplissant les réglementations pour promouvoir l’industrie de la micromobilité. À partir de juillet, les utilisateurs de trottinettes électriques au Japon pourront rouler sans permis de conduire ni casque, à la condition de ne pas dépasser 20 km/h.

Quel est le plan ambitieux de Luup pour l’avenir ? Selon le PDG de Luup, Daiki Okai, l’entreprise souhaite étendre son activité de trottinettes et de vélos électriques partagés dans les villes et les destinations touristiques du Japon. Ils visent à atteindre une échelle comparable à celle des transports en commun traditionnels, tels que les trains, pour desservir des centaines de milliers de navetteurs quotidiens.

Luup compte sur l’assouplissement des régulations pour stimuler la croissance de la micromobilité au Japon.

De plus, Luup prévoit de transformer des espaces ouverts sous-utilisés en « ports », soit des stations de stationnement dédiées pour ses trottinettes et vélos électriques. Cela pourrait inclure des bâtiments de bureaux, des copropriétés, des devantures de magasins et des espaces urbains plus restreints. L’objectif est de rendre la ville entière plus accessible et pratique pour ceux qui vivent loin des principales gares.

Depuis sa fondation en 2018, Luup a lancé ses trottinettes électriques partagées en 2021 et a développé une flotte d’environ 10 000 trottinettes et vélos électriques. L’entreprise a enregistré plus d’un million de téléchargements de son application au Japon et a étendu son réseau de ports à 3 000 dans six villes.

Alors que d’autres entreprises telles que Docomo Bike Share et Open Streets exploitent également des vélos électriques partagés, elles n’ont pas de trottinettes électriques et disposent de moins de ports que Luup. La start-up japonaise détient actuellement le plus grand nombre de ports à Tokyo, Osaka et Kyoto.

En conclusion, avec l’entrée en vigueur des nouvelles lois sur la circulation routière en juillet, la question se pose : l’utilisation des trottinettes électriques partagées connaîtra-t-elle un essor considérable au Japon ?

Source : Techcrunch

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